« Je me tourne vers toi, Seigneur
Je mets toute ma confiance en toi
Celui qui espère en toi ne sera pas déçu ! »
Oui, celui qui espère en Dieu
Qui en lui place sa confiance
Ne sera pas détruit au jour du malheur…
Celle qui sur Dieu s’appuie
Et en lui se réfugie
Trouve la paix et la vie…
Nous sommes heureux
Nous qui ce matin sommes rassemblés ici
Non pas heureux parce que tout irait bien
Mais parce que Dieu est notre libérateur
Il est la bonté même.
(Bienvenue à chacune et à chacun
Pour ce temps de culte
Dans la recherche de Dieu et de son amitié.
Qu’il nous soit donné
En cette heure
De faire l’expérience de l’amour de Dieu
Cette expérience qui transforme une vie
Qui l’oriente et lui donne de la densité.)
Bienvenue à chacune et à chacun
Filles et fils du Dieu vivant.
Notre Dieu
Nous nous tournons vers toi
Et nous plaçons en toi notre confiance.
La semaine qui est derrière nous
Nous te la remettons
Avec ses ombres et ses lumières
La semaine qui est devant nous
Nous te la confions
Avec ce que nous redoutons
Avec ce que nous espérons
Que ta présence en cet instant
Illumine notre vie
Et éclaire notre semaine
Que ta parole nous restaure
Et nous prépare à ton service.
Amen !
Je me tourne vers toi, Seigneur
Je mets toute ma confiance en toi
Je ne serai plus jamais humilié.
Celui qui espère en toi ne sera pas déçu.
Celui qui trahit son ami
Goûtera l’amertume de la honte.
Fais-moi connaître, Seigneur, les chemins de la vie.
Enseigne-moi les sentiers de la sagesse.
Oriente-moi dans ta vérité, ouvre-moi les yeux.
Toi, Dieu, mon libérateur
Tout au long du jour, je t’attends.
Souviens-toi de ta tendresse et de ta miséricorde.
Tu n’es qu’amour de toute éternité, je le sais.
Oublie mes péchés de jeunesse.
Ne m’oublie pas. Toi qui m’aimes tant !
Le Seigneur est la bonté même.
Il ramène sur le chemin les brebis égarées.
Il oriente les cœurs simples vers les sources du bonheur.
Il enseigne la route aux humbles.
« Ne m’oublie pas, toi qui m’aimes tant ! »
Ne m’oublie pas
Quand je t’oublie !
Quand j’oublie d’où je viens
Quand j’oublie que je suis ton enfant
Quand j’oublie que tu es ma source
Ne m’oublie pas !
Quand j’oublie de contempler le monde
Auquel j’appartiens
Quand j’oublie la reconnaissance
Qui me dit tous les liens qui me constituent
Quand j’oublie la joie au cœur de ta création
Ne m’oublie pas !
Ne m’oublie pas
Dans mes solitudes
Dans mes regrets
Dans mes inquiétudes
Dans mes ressentiments
Ne m’oublie pas
C’est ton souvenir qui me tient en vie.
Amen !
« Le Seigneur est la bonté même.
Il ramène sur le chemin les brebis égarées.
Il oriente les cœurs simples
Vers les sources du bonheur.
Il enseigne la route aux humbles. »
Dieu saura nous enseigner
Le chemin de la paix
Lui qui pardonne nos fautes
Et nous relève.
Comme la graine posée en terre
Germe, grandit et porte l'épi
Que ta parole en nous
Produise le fruit que tu souhaites.
Comme la graine semée
Trouve une terre accueillante
Que ta parole en nous
Soit reçue avec reconnaissance.
Comme la graine
Jetée avec espérance
S'élève vers la lumière
Que ta parole nous tourne vers toi
Dans le désir de la rencontre.
Amen !
La question de Jésus est toujours la même. Il la pose avec insistance, avec vigueur, avec la précision du chirurgien. Avec persévérance aussi, sans lassitude, il revient à la charge, il la pose, sa question, à toi, à moi, aux scribes, aux disciples, aux hommes et aux femmes de son temps, aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui.
Jésus ne renonce pas à la poser malgré les menaces et ne s’inquiète pas des conséquences que cela peut avoir pour lui. Faut-il qu’on l’aime moins de nous révéler à nous-mêmes ? Faut-il qu’on l’aime moins de nous dire la vérité ? Faut-il qu’on le poursuive, qu’on le mette à mort, qu’on le crucifie ? Tant pis. Il ne renoncera pas à interroger et interroger encore. Là n’est pas son problème.
Son problème est ailleurs. Son enracinement vital, essentiel aussi, est ailleurs. Il n’est pas dans l’approbation ou la considération, ni dans l’amour des autres. Enraciné dans l’amour de Dieu son Père, il ose la question douloureuse.
Non, Jésus ne s’inquiète pas des conséquences pour lui. Il s’inquiète des conséquences que cela peut avoir pour autrui s’il ne la pose pas, sa question.
Jésus pose sa question, la question qui dérange, qui déstabilise, qui irrite. La question qui creuse au plus profond. Il la pose aux petits comme aux grands, aux faibles comme aux puissants, indifféremment.
Jésus pose sa question et n’attend pas de réponse immédiate. Il sait qu’il faut du temps à la question pour être entendue en vérité, pour creuser au cœur, pour faire son chemin.
Il ne la pose pas toujours dans les mêmes termes, de manière stéréotypée, ni toujours de manière frontale. Il faut parfois la deviner dans une parabole, dans une question anodine, dans un geste, dans une critique vive. Mais elle est toujours la même, toujours fondamentale, toujours décapante.
Aujourd’hui, c’est aux scribes, aux pasteurs de son temps, à ces conseillers en vie quotidienne, aujourd’hui, c’est aux scribes qu’il pose sa question. Avec une pointe d’acidité. Avec une mise en garde contre eux. Avec rigueur et sévérité.
C’est que Jésus ne supporte pas l’incohérence de ceux qui se présentent comme des maîtres et vivent en contradiction avec leur enseignement. Il lui faut dénoncer la supercherie.
1) Comment, en effet, peut-on enseigner l’amour de Dieu et prier pour l’apparence ? Comment, dans la prière, ce dialogue avec Dieu, ce face à face amoureux, chercher le regard de Dieu tout en se préoccupant du regard des autres ? Comment honorer Dieu en désirant l’honneur des hommes et des femmes ? La recherche du regard des humains n’annule-t-elle pas l’affirmation de l’importance unique du regard de Dieu ? L’amour de Dieu est-il si mal assuré qu’il faut lui ajouter l’amour des hommes ? Comment dire à Dieu qu’il est pour moi ce qu’il y a de plus précieux et chercher en même temps l’appui dans l’approbation des autres ?
Le problème n’est pas de trouver grâce aux yeux des hommes et des femmes, de chercher à être apprécié d’eux. Jésus ne s’oppose pas à la vie en société et ne condamne pas ce qui est constitutif dans la condition humaine. Je vis de la présence des autres, de leur amitié, de leur regard. Non, le problème est de penser trouver grâce à leurs yeux en faisant mine de chercher l’honneur de Dieu seul. Et de chercher l’honneur des hommes tout en les méprisant puisqu’ils cherchent à s’en distinguer ?
2) Comment, en effet, peut-on enseigner l’amour du prochain et utiliser le regard du prochain pour paraître ? Pour paraître important, incontournable, au-dessus de la mêlée ? Au dessus de celles et ceux dont on cherche l’approbation ou la déférence ?
Que se cache donc derrière les longues prières des scribes, derrière leur cupidité, derrière leurs habits voyants et leur préférence pour les bonnes places ?
Qui se cache derrière cette manière de se promener, de se donner à voir, de se livrer en spectacle ?
La question fondamentale que pose Jésus, celle qui oriente l’être tout entier, celle qui détermine une conduite et une intelligence de la vie, celle qui traduit une conception de Dieu et de son intervention dans le monde, la question fondamentale de Jésus est la suivante : « De qui es-tu le fils ou la fille ? »
Mon ami le scribe qui me ressembles, de qui, en définitive, en dernière analyse, attends-tu et espères-tu l’approbation ? Et si cet amour t’est offert, donné, pourquoi le chercher encore comme s’il n’était pas là ? Pourquoi vouloir l’arracher ou le mériter ? Et pourquoi dans le doute ou l’incertitude le chercher ailleurs, dans ce qui n’apaise pas ta soif ?
Mon ami le scribe qui me ressembles tellement, pour chercher autant l’approbation des autres, pour tenter d’assouvir ou de calmer ta faim et tes angoisses par l’appropriation d’un bien, par l’accumulation de richesses réelles ou symboliques, de qui es-tu orphelin ? De qui ne te crois-tu pas le fils ?
Pour chercher autant l’approbation des autres tout en les méprisant quel vide, quel creux, quel abîme veux-tu masquer ?
Faute d’être certain de l’amour de Dieu, le scribe se rassure dans le regard envieux ou admiratif des autres. Faute d’être certain de l’amour de Dieu, le scribe ne peut qu’envisager de masquer sa propre faiblesse : il ne peut la regarder en face. Faute d’être certain de l’amour de Dieu, il ne peut envisager l’action du Messie que sous l’angle de la violence et de la vengeance. Il sera fils de David. L’homme de violence à qui Dieu interdit de lui construire un temple en raison du sang qu’il a versé.
Faute d’une filiation assurée pour eux-mêmes, les scribes en imaginent une pour le Messie qui les consolera de leur manque et de l’humiliation présente.
La question de Jésus demeure. De qui es-tu le fils ? De qui es-tu la fille ? Elle est essentielle. Parce qu’elle oriente profondément ma théologie, mon approche de la vie, ma compréhension du monde, ma compréhension des autres.
Et le Messie, de qui est-il le fils ? Jésus ne répond pas à la question posée. La réponse, il la donne à voir jusqu’au cœur de l’abandon, dans l’image du crucifié qui au bord du gouffre ne cesse d’en appeler à Dieu.
Pour notre paroisse…
Pour les personnes en deuil…
Pour les personnes malades…
Pour les personnes en difficultés financières ou professionnelles…
pendant un morceau d’orgue
Seigneur notre Dieu,
tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient,
et c’est de ta main que nous avons tout reçu.
Reçois l’offrande que nous te présentons
pour le service du monde et de l’Église.
Amen
Notre Père qui es aux cieux
Que ton nom soit sanctifié
Que ton règne vienne
Que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel
Donne-nous aujourd’hui
Notre pain de ce jour
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi
À ceux qui nous ont offensés
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
Mais délivre-nous du mal
Car c’est à toi qu’appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire
Au siècle des siècles
Amen !
Que la paix de Dieu
qui surpasse tout ce que
nous pouvons comprendre
garde vos cœurs
et vos pensées
dans le Christ Jésus.
Dieu vous bénit,
le Père,
le Fils et le Saint-Esprit.
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