Orgue
Ouverture
Invocation
Cantique 254.1
Psaume 15
Cantique 246.1,5,6
Confession des péchés
Cantique 90
Annonce du pardon
Cantique 91
Prière d’illumination
Lecture : Galates 4,19
Cantique 274.1
Lecture : Luc 1,26-38
Cantique 274.2
Lecture : Luc 22,39-46
Cantique 274.3
Prédication
Orgue
Intercession
Cantique 404.1,2
Notre Père
Annonces
Cantique 254.3
Bénédiction
Orgue
Que la grâce et la paix
Nous soient données
De la part de Dieu
Source de toute vie
Et de la part du Christ
Notre Seigneur et notre ami.
Quelle joie de se retrouver
Dans les murs rénovés de notre Temple
Dans une lumière et une disposition nouvelles.
Notre reconnaissance
À tous ceux qui ont rendu cela possible
Des autorités de la commune de Chexbres
Aux différents corps de métiers
En passant par l’architecte
Et les employés de la commune.
Les unes et les autres
Ayant mis leurs compétences
Leur énergie, leur temps
Pour que tout soit prêt à l’heure.
Il reste bien sûr
Encore quelques finitions
Mais l’ensemble est devenu accueillant
Et lumineux.
Quatrième dimanche de l’Avent
Le Seigneur est à la porte
Il vient à notre rencontre.
Le temple de Chexbres s’est préparé.
Il n’y a plus que nous
Nous qui avons à nous préparer
Laisser en nous
Se tracer un chemin
Pour que la présence du Seigneur
Nous devienne à la fois
Familière et mystérieuse.
Familière
Parce que Dieu
Nous fait entrer dans sa famille
Tisse avec nous
Des liens d’amour et de tendresse.
Mystérieuse
Parce que Dieu, toujours,
Echappe à nos définitions
Et s’il a surpris tous les témoins de Noël
Il nous surprendra aussi.
Que la grâce et la paix
Nous soient données
De la part de Dieu
Source de toute vie
Et de la part du Christ
Notre Seigneur et notre ami.
Notre Dieu,
Dieu humble et proche,
Tu viens à notre rencontre
Dans la fragilité humaine,
Sans l'apparat qu'on aurait attendu
Sans l'apparence qu'on aurait voulu
Là où nous ne t'aurions pas cherché.
Notre Dieu,
Dieu humble et proche
Aujourd'hui comme hier
C'est au coeur de l'humain
Que tu veux résider
C'est au coeur de nos relations
Que tu veux demeurer.
Notre Dieu
Dieu humble et proche
Toi qui résides au milieu de nous
Visite-nous de ta présence
Et qu'en nous ton amour habite.
Amen!
Seigneur, qui pourra demeurer en ta présence ?
Qui sera accueilli sous ta tente ?
Qui s’abreuvera à ton silence ?
L’homme entier dont les actes sont conformes à sa foi,
Celui qui agit selon la justice,
L’homme qui aime la vérité.
Il ne répand pas de calomnies.
Il ne fait pas de mal aux autres.
Il ne déconsidère pas son prochain.
Le juste n’a pas de complicité avec ce qui est méprisable.
Il se plaît avec les chercheurs de Dieu.
Ses promesses sont fiables.
Il ne prête pas ses biens pour en tirer un avantage.
Il n’accepte pas d’argent pour perdre un innocent.
Celui qui construit ainsi sa vie, il la bâtit sur le roc.
Seigneur,
Qui pourra demeurer en ta présence?
Je ne suis pas cet homme entier
Dont les actes sont conformes à sa foi.
Je soupire de l'être, tant je suis partagé
Ecartelé, déchiré en moi-même
Et souvent, pour mon malheur,
Ma foi même me condamne.
Mon Dieu,
Je ne suis pas cet homme entier
Qui aime la vérité
Qui ne fait pas de mal aux autres
Qui ne déconsidère pas son prochain.
De coeur je voudrais vivre selon ma foi
Mais je trouve en moi et contre moi
Des forces vives, des forces ennemies
Qui m'entraînent loin de toi et loin de moi.
Mon Dieu,
Je ne suis pas cet homme entier
C'est pourquoi je me réfugie en toi
Et en ton pardon
Toi seul peut me réconcilier
Et unifier mon coeur.
Amen !
Il n'y a de pardon qu'en Dieu seul
Lui qui nous connaît
Et sait de quoi nous sommes faits
Lui qui sans cesse
Rend le bien pour le mal
Lui qui est tendresse et patience.
Au coeur de nos combats
Il lutte avec nous
Il nous soutient
Car il sait la force du mal
Qui sur lui a cru l'emporter.
Il n'y a de pardon qu'en Dieu seul
Lui qui nous suscite des forces nouvelles
Et ressuscite ce qui en nous a été vaincu.
Allons avec la paix du Christ
Lui qui a connu le combat ultime
Et peut donc compatir à nos faiblesses.
Amen!
Notre Dieu,
Tu t'es révélé à Marie
Tu lui a confié ton projet
Tu as fait germé en elle
La foi et l'espérance.
Elle a entendu ta voix
Elle n'a pas résisté à ta parole
Elle l'a accueillie
Et par elle, elle est devenue
Porteuse de vie et de salut.
Notre Dieu,
Révèle toi à nous
Et que ta parole en nous
Suscite foi et courage
Pour que nous devenions
Ici et maintenant
Témoins de tes promesses.
Amen!
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur. Qu’arrive pour moi selon ta parole ».
Puis Jésus, priant dans le jardin des Oliviers, dit alors : « Père, si tu veux écarter de moi cette coupe… Pourtant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se réalise ! »
Trente ans séparent ces deux paroles, et entre les deux, une vie de femme et une vie d’homme. Trente ans séparent ces deux paroles, et entre elles deux, le combat, la lutte, la bataille pour que s’accomplisse la volonté de Dieu, pour que se réalisent ses promesses. Deux paroles, l’une à l’origine de la vie de Jésus, l’autre à sa fin, deux paroles qui se répondent, se complètent, s’unissent pour dire une vie, deux vies au service de La Vie. Pour dire la mise à disposition de soi, de son être, de son corps, de sa liberté pour que prennent corps les paroles de Dieu.
Marie puis Jésus se trouvent l’une et l’autre à un carrefour de l’histoire sainte et à un carrefour de leur propre histoire. Ce qu’ils vont faire, ce qu’ils vont dire, ce qu’ils vont décider décidera de l’avenir, le leur et celui de beaucoup d’autres. Ils savent, l’un et l’autre, qu’au moment où ils s’accordent à la volonté de Dieu, c’est leur vie qui est en jeu, c’est leur avenir personnel qui se joue, c’est dans leur corps que vont se marquer la présence et le dessein de Dieu.
Ces jour-là, Dieu a fait un pari fou. Il a cherché la collaboration active d’une femme et d’un homme… et ils ont accepté que par eux, par leur vie, leur corps, leur être tout entier se disent le désir de Dieu et sa volonté de rejoindre chaque homme. Ces jours-là, Dieu a pris le risque d’un refus…
On pourrait croire l’histoire terminée. Et la célébrer chaque année, comme nous le faisons, à un moment fixé, pourrait confirmer en nos esprits qu’il s’agit bien là d’une page de l’histoire définitivement tournée, une histoire qui n’est plus à faire ni à recommencer. Peut-être même doit-on oser la question impertinente : célébrer ainsi l’histoire n’est-ce pas une manière de s’en préserver, de reléguer dans le passé ce qui pourrait devenir actuel, de se prémunir contre un retour de l’histoire qui nous convoquerait à nouveau ? Peut-être même faut-il ajouter que le travestissement de l’histoire de Noël auquel nous assistons chaque année dans l’imaginaire et dans la publicité dit le besoin de distance par rapport à une histoire de Dieu jugée trop dérangeante.
En un sens, c’est vrai. Cette histoire est unique. Elle renvoie à l’intervention inouïe de Dieu dans l’histoire des hommes, une intervention annoncée et attendue et qui ne se répétera pas. En un sens, c’est vrai, l’Avent puis Noël, puis Pâques, Pâques qu’il ne faut jamais séparer de Noël, puisqu’à Noël comme à Pâques une femme puis un homme s’offrent pour que s’accomplissent une volonté autre que la leur…, en un sens, c’est vrai, l’Avent, puis Noël, puis Pâques renvoient à des événements passés, qui ont eu lieu une fois pour toutes comme se plaisent à le dire les auteurs du Nouveau Testament. Là, dans cette région du monde, en ce temps-là, la parole de Dieu et le destin de deux êtres humains se sont superposés, l’une imprimant aux autres un parcours et un devenir uniques. Là, en ce temps-là, l’histoire de Dieu et l’histoire d’une femme et d’un homme se sont unis comme jamais auparavant et comme jamais plus.
En un sens, c’est vrai. Le Christ ne viendra plus ainsi, et ne se manifestera plus de cette manière. Il faut respecter l’histoire, ses temps et ses moments, ses particularités, son défilement unique.
Oui, mais l’histoire de Dieu ne s’est pas arrêtée un printemps des années trente. Ni l’histoire des hommes. Ce que Dieu a dit par l’homme de Nazareth ne s’est pas tu ni n’est devenu caduque avec la mort et la résurrection. Au contraire. Ce qu’il a dit par lui n’a pas cessé d’être entendu dans l’histoire des hommes et ne cesse pas d’être accueilli aujourd’hui comme une parole de vie et d’espérance.
L’histoire de Dieu continue et son désir, manifesté dans le Christ, ne s’est pas éteint. Au contraire. Il s’est avivé. Et avec l’histoire du Christ, le désir de Dieu s’est fait connaître et s’est répandu. L’histoire de Dieu continue, et des témoignages multiples, innombrables disent que cette histoire se poursuit dans le monde.
Ainsi, Marie n’est pas la dernière mère de l’histoire sainte ni Jésus le dernier-né de la Création nouvelle. Ils sont, elle et lui, à l’origine d’une histoire nouvelle. Ils sont, elle et lui, dans leur manière de répondre à l’appel de Dieu, les modèles nouveaux d’une humanité nouvelle.
Ainsi Paul se compare-t-il lui-même à une femme en travail pour mettre au monde des enfants dans la foi. Et il parle des croyants qui doivent laisser en eux le Christ se former, comme le ferait une femme enceinte avec l’enfant qu’elle attend.
L’histoire de Marie, l’histoire de Jésus ne se répètent pas, servilement, mécaniquement, elles se continuent autrement. Chaque fois qu’un homme ou une femme s’ouvrent à la présence de Dieu et désirent que par lui ou elle l’amour de Dieu transite, l’amour de Dieu façonne le monde, l’amour de Dieu irrigue les relations humaines. Chaque fois qu’une femme ou un homme se livrent à l’amour de Dieu pour être transformés par lui. Chaque fois qu’un homme ou une femme considèrent comme de la plus haute importance que s’accomplissent en eux la parole de Dieu, plus essentielle ou nécessaire que l’accomplissement et l’épanouissement de leur propre personne.
Pour nous, la célébration de Noël peut être plus que le souvenir d’un passé à jamais révolu. Plus que la nostalgie des temps anciens. Plus que la mise à distance prudente de l’histoire de Dieu. La célébration de Noël peut devenir prière pour qu’en nous et au milieu de nous se forme le Christ. À chaque Noël, Dieu fait le pari fou de chercher des femmes et des hommes qui s’accorderont à son désir pour que son règne vienne.
Notre Dieu,
Nous te présentons notre monde
Et celles et ceux qui le dirigent
Comme aussi celles et ceux qui se sentent exclus
De la marche du monde…
À l’approche de Noël
Nous te présentons nos familles
Nos proches, celles et ceux que nous aimons…
Nous te présentons
Celles et ceux pour qui les fêtes
Sont une épreuve ou une douleur
Ravivent l’absence d’un être aimé
Rappellent une perte…
Nous te prions pour le centre Fifam et la pasteure Helivao à Madagascar…
Nous te remercions pour les travaux de rénovation du Temple et pour tous celles et ceux qui y ont contribué…
Unis dans le même Esprit,
nous pouvons dire avec confiance
la prière que nous avons reçue du Sauveur :
* L’assemblée se lève pour dire à haute voix
• Notre Père qui es aux cieux,
• que ton nom soit sanctifié,
• que ton règne vienne,
• que ta volonté soit faite
• sur la terre comme au ciel.
• Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
• Pardonne-nous nos offenses,
• comme nous pardonnons aussi
• à ceux qui nous ont offensés.
• Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
• mais délivre-nous du Mal.
• Car c’est à toi qu’appartiennent
• le règne, la puissance et la gloire
• aux siècles des siècles.
• Amen.
Dimanche prochain, culte à 10h15 à Chexbres, Puidoux et St-Saphorin.
Cet après-midi, fête de Noël au Verney à 14h30 et à Chexbres à 19h30.
Jeudi à 20h, Noël et feu à Cremières à 20h
Vendredi à 20h, Noël à Puidoux
Samedi à 19h30, Noël à St-Saphorin
Et à 23h à Puidoux.
Fenêtres de l’Avent : Lundi 19 janvier, chez Corinne et Mustapha Okan.
Lectio divina ce mercredi à 19h30 au Centre paroissial.
Lettres de nouvelles du centre Fifam et de Mireille Pinget posées sur la table à la sortie.
Prenez déjà note de la date du culte de reconnaissance et de dédicace du Temple : le dimanche 12 février, suivi d’un apéritif.
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