Culte au temps de Pâques
Liturgie d’entrée
Orgue
Salutations
Jésus est ressuscité
Il est vraiment ressuscité !
Le Christ est ressuscité
Il est vraiment ressuscité !
« Réveille-toi
Toi qui dors
Relève-toi d’entre les morts
Et le Christ t’éclairera ! »
Oui, il est ressuscité !
Il est vraiment ressuscité !
Alors toi
Alors moi
Alors nous
Réveillons-nous
Ne dormons plus
Ne laissons plus le sommeil nous accabler
Le sommeil de la peur
Le sommeil du doute
Le sommeil de la méfiance…
Mais allons au soleil de la confiance
Au soleil de l’espérance
Au soleil de l’amour
Et il nous éclairera !
Oui, allons!
Laissons le ressuscité
Réveiller notre cœur endormi
Alourdi par les soucis
Et par les craintes du lendemain
Epaissi par la rancune
Ou la rancœur
Engourdi par les petites haines
Et les faiblesses quotidiennes
Endurci par les épreuves de la vie
La répétition du malheur !
Oui, allons !
Mettons-nous au soleil du ressuscité
Laissons notre cœur s’échauffer
Sortir de sa torpeur
Sortir de son hiver !
Laissons notre cœur s’assouplir
Dans la lumière d’un matin nouveau !
Oui, allons !
Laissons Dieu guérir notre regard
Laissons-le illuminer nos yeux intérieurs
Et contemplons
Ce qui n’est pas monté au cœur de l’être humain
Ce qu’il n’avait pas imaginé
Ce qu’il n’avait pas conçu.
Bienvenue à chacune et à chacun
En ce jour de la résurrection
Où le soleil nouveau
Illumine notre cœur
Ravive notre espérance
Et ranime notre amour.
Bienvenue à chacune et à chacun
En ce jour de la résurrection
Et que Dieu nous visite
Et nous rencontre.
Invocation
Béni sois-tu notre Dieu
Toi qui as suscité Jésus d’entre les morts
Toi qui as triomphé
Des puissances de destruction
Toi qui as donné
Une chance nouvelle à la vie !
Béni sois-tu notre Dieu
Toi qui n’as pas renoncé à ton projet
Toi qui n’as pas laissé
Ta création à l’abandon !
Béni sois-tu notre Dieu
Toi qui fais bien au-delà
De ce que nous pouvons imaginer
Toi qui ne te laisses pas enfermer
Par nos doutes
Ni limiter par nos conceptions
Toi qui suscites l’espérance
Où elle avait disparu !
Béni sois tu notre Dieu
Toi qui bouleverses nos idées
Sur la vie et sur la mort !
Chant 34-18 : A toi la gloire
Psaume16
Garde-moi, protège-moi, mon Dieu
C’est en toi que je me cache.
Je dis au Seigneur :
« Je n’ai pas de bien au-delà de toi
Tu es mon bien suprême. »
C’est dans la compagnie
Des personnes qui t’appartiennent
Que je me plais.
Que de douleurs pour les personnes
Qui font le choix d’un autre dieu que toi.
Non, je ne plierai pas le genou
Devant un autre que toi.
Non, je ne ferai pas monter
Leur nom sur mes lèvres.
Ma part, c’est toi !
Mon héritage, c’est toi !
Mon avenir, c’est toi !
J’aime ce que tu me donnes
Et ce que tu as mis en réserve pour moi !
Je remercie le Seigneur qui me conseille
Même la nuit, ma conscience m’avertit.
Je place sans cesse le Seigneur en face de moi
Et comme il est à ma droite
Je ne vacillerai pas.
C’est pourquoi mon cœur se réjouit
Et chante avec force.
Je suis en sécurité
Puisque Dieu me garde corps et âme.
Car tu n’abandonneras pas ma vie
Au séjour de l’ombre.
Tu ne me laisseras pas aller
Vers la destruction, moi, ton fidèle ami.
Tu m’enseignes le sentier de la vie.
Joie pleine et entière en ta présence
Auprès de toi, le bonheur ne finit pas !
Chant 16
Acte de repentance
Parole de grâces
Il est ressuscité
Et il nous ressuscite
C’est pourquoi nous nous levons
Pour entendre les paroles du pardon !
Il est ressuscité
Il est vraiment ressuscité
Il a vaincu la mort
Et tout ce qui retenait les humains captifs
Il a roulé la pierre de nos fautes
Il a dépouillé ce qui nous condamnait
Il nous a libérés
Des culpabilités paralysantes.
Il est ressuscité
Il est vraiment ressuscité
Et en ce jour, Dieu éclaire
Les yeux de notre cœur
Et nous contemplons son pardon
Et nous y goûtons
Et nous en vivons.
Recevons la paix
Qui dépasse toute intelligence.
Chant 34-09
Liturgie de la parole
Prière d’illumination
Lectures : Ephésiens 1,17-21 et 3,20-21
Je demande au Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père rempli de gloire, de vous donner la sagesse. Alors vous découvrirez Dieu et vous le connaîtrez vraiment. Je lui demande d'ouvrir les yeux de votre intelligence. Ainsi, vous pourrez connaître l'espérance qu'il vous a donnée en vous appelant. Vous connaîtrez la richesse magnifique des biens qu'il donne à ceux qui lui appartiennent. Vous connaîtrez la puissance extraordinaire que Dieu a montrée pour nous qui croyons en lui. Sa puissance et sa force, Dieu les a montrées dans le Christ quand il l'a réveillé de la mort, quand il l'a fait asseoir à sa droite dans les cieux. Ainsi, le Christ est placé au-dessus de toutes les forces et de toutes les puissances qui ont autorité et pouvoir. Il est au-dessus de tout ce qui existe, non seulement dans le monde d'aujourd'hui, mais aussi dans le monde qui vient.
A celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout jamais. Amen !
Orgue
Prédication à deux voix
Lecture de Luc 5
Silence
Prédication (1ère partie)
Pierre, c'est un solide, un très solide gaillard, pêcheur professionnel, homme de métier qui connaît parfaitement son boulot, à qui on ne la fait donc pas. Avec ses compagnons, il a peiné toute la nuit à ne rien prendre. Et voilà qu'il est interpellé par Jésus qui lui demande d’y retourner. Alors, Pierre est plus que sceptique, pour cause, et ironique: « Si tu le dis, chef », autrement dit «Ouais, cause toujours ». Et pourtant quelque chose le pousse à donner suite à cette demande apparemment absurde. Ce qu'il va vivre, est au-delà, infiniment au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer et demander. Et pourtant, Pierre n’a pas la jubilation sans limites de celui qui vient de gagner le gros lot au loto, ou encore le scepticisme éclairé de celui qui a été « déçu en bien ». Il est profondément choqué car, comme il le sent confusément, il vient d’être confronté à quelque chose, à quelqu’un, qui bouleverse tout ce qu’il a jamais cru savoir, qui chamboule jusqu’à l’ordre le plus profond des choses. Et il n’appelle plus Jésus ironiquement « maître » ou « chef », mais « Seigneur », et, lui le très solide gaillard à qui on ne la fait pas, est poussé instinctivement à se prosterner devant Jésus, face contre terre. « Eloigne-toi de moi car je suis un homme sous l’emprise du péché ». Mais Jésus ne s’éloigne pas. Il appelle Pierre à le suivre, avec cette très jolie promesse imagée de faire de lui un pêcheur d'hommes. Cet appel et cette promesse sont, eux aussi, au-delà, infiniment au-delà de ce que Pierre peut imaginer et demander. Témoin de tout le ministère de Jésus, il verra encore souvent, très souvent, le même genre de bouleversements spectaculaires, sidérants, inconcevables à vues humaines. Et pourtant, ce n'est que plus tard, par la crucifixion et la résurrection de Jésus, que Pierre verra et vivra vraiment en quoi la puissance de Dieu est au-delà, infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer et demander. Car ce qu’il y a d’inconcevable dans la puissance du Dieu de Jésus Christ, c’est qu’elle est précisément totalement différente de toute autre puissance. La puissance de Jésus, contrairement aux autres, n’est pas de celles qui s’imposent, par la force. Au lieu de cela, elle s’invite, par l’amour. Et elle ne s'éloigne plus. La puissance du Christ n'est pas ou n'est pas que dans le spectaculaire et le sidérant. Elle ne nous impose pas de devoir peiner toute la nuit pour tenter d’être éventuellement dignes de Dieu: Non, elle se donne, sans conditions et sans limites, pour être reçue au plus profond de nous-mêmes, comme un miracle quotidiennement renouvelé, peut-être moins spectaculaire que la pêche miraculeuse, mais tout aussi réel, tout aussi grand et tout aussi magnifique.
Orgue
Prédication (2e partie)
A celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou concevons, à lui la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout jamais. Amen !
Comment parler de la résurrection ? Les mots manquent pour décrire ce qui est bien plus puissant encore que les collisions de particules au CERN. Comment parler de ce que nous ne connaissons pas ? Comment parler de ce que nous ignorons ? De ce que nous sommes incapables de concevoir ?
Il faut approcher de la résurrection comme Moïse allant regarder le buisson ardent, en faisant un détour. Et ce détour, nous le faisons avec Paul, l’envoyé de Jésus.
Voici ce qu’il dit à ses amis de Corinthe après avoir connu une arrestation pénible, et pour un temps, sans espoir.
Nous ne voulons pas que vous ignoriez la détresse que nous avons connue en Asie : nous avons été accablés à l'extrême, au-delà de nos forces ; nous désespérions même de rester en vie. En nous-mêmes, nous avions accepté notre arrêt de mort ; ainsi notre confiance ne pouvait plus se fonder sur nous-mêmes, mais sur Dieu qui réveille les morts. C'est lui qui nous a délivrés et nous délivrera d'une telle mort. Oui, nous avons mis en lui notre espérance, et nous espérons qu'il nous délivrera encore.
***
Nous sommes pressés de toute manière, mais non pas écrasés ; désemparés, mais non pas désespérés ; persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais non pas perdus ; nous portons toujours avec nous, dans notre corps, la mort de Jésus, pour que la vie de Jésus aussi se manifeste dans notre corps.
Silence
Que dire ? Sinon que Paul vit avec son être entier, en mode mineur, ce que le Christ a vécu en mode majeur. Il vient de passer par une petite mort dans l’impuissance douloureuse et par une petite résurrection, petite résurrection qu’il attribue à Dieu seul.
Paul ne fait pas de son expérience un passage obligé, mais juste un signe pour lui et ses amis. S’il porte en son corps la mort de Jésus, il porte aussi en son corps la vie de Jésus.
Il ne dit pas que toute personne, placée dans la même situation que lui, doit vivre une expérience de délivrance semblable à la sienne. Il se réjouit seulement de ce signe vécu qui confirme pour lui et pour ses amis la force de la résurrection. S’il vit dans son corps les marques de la mort de Jésus, il vivra aussi dans son corps la force de la résurrection.
Paul apprend — car il s’agit bien d’un apprentissage — à lire dans sa vie toutes les marques du Christ, ainsi il ne trouve pas étrange, anormal, inconcevable d’être soumis aux attaques de l’adversaire jusqu’à voir sa vie menacée, signe qu’il est serviteur du Christ. Ainsi il ne trouve pas étrange, anormal, inconcevable la délivrance surprenante, signe que Dieu ne l’abandonne pas.
Paul apprend à faire place à l’inconcevable dans sa vie.
L’inconcevable du Dieu qui se dépouille pour devenir serviteur, l’inconcevable du Dieu humble qui vient à la rencontre des humains qui ne veulent pas de lui comme cela et qui ne le reconnaissent pas dans un crucifié.
Mais aussi l’inconcevable de la résurrection quand la mort passe pour dernière et ultime. Mais aussi l’inconcevable du Dieu qui se relève d’entre les morts, du Dieu que la mort ne peut retenir.
Avec Paul, je veux apprendre à lire dans ma vie les marques du Christ, celles qui m’associent à sa mort et celles qui m’associent à sa résurrection : « pressés de toute manière, mais non pas écrasés ; désemparés, mais non pas désespérés ; persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais non pas perdus. »
Avec Paul, je veux apprendre à laisser la place pour l’inconcevable au plus intime de ma vie, pour le pardon possible où je l’imagine impossible, pour la réconciliation possible où je la pense impossible, pour la confiance retrouvée où je la croyais perdue, pour la liberté joyeuse où je disait la délivrance impensable. Impossible parce que je crois voir en moi ou en l’autre des obstacles insurmontables.
Avec Paul, je veux apprendre à lire dans ma vie les marques du Christ, l’inconcevable Dieu serviteur et Seigneur et ne m’étonnez ni des traversées douloureuses, ni des sorties improbables, puisque j’ai fait du Christ mon Seigneur et Sauveur.
Amen !
A celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou concevons, à lui la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout jamais. Amen !
Orgue
Annonces
Intercession puis offrande dans les bancs
Chant 34-11
Liturgie eucharistique
Introduction et mémento
La grâce et la paix
Nous sont données
Par Dieu qui a triomphé de la mort.
Accueillons-nous les uns les autres
Comme le Christ nous a accueillis.
Préface
Il est juste et bon
De te louer
Dieu notre Père
Toi qui nous as fait don de Jésus.
Il est venu
Il a vécu comme un homme
Il est mort
Comme un homme abandonné
Il est ressuscité
Comme personne avant lui.
Pour cette victoire impensable
Sur la mort
Nous te louons
Pour l’espérance qu’elle suscite
Nous te louons
Et avec toute la création
Qui attend la révélation du Christ
Nous te chantons le cantique éternel.
Sanctus 62-46
Institution
Jésus, dans la nuit où on le livre,
Prend du pain
Il rend grâce à Dieu
Il rompt le pain
Et le donne à ses disciples
En disant :
« Ceci est mon corps
Ceci est ma vie
Donnée pour vous
Faites ceci en vous souvenant de moi. »
À la fin du repas
Il prend une coupe de vin
Il remercie Dieu
Il donne la coupe à ses disciples
En disant :
« Ceci est mon sang
Le sang qui garantit l'alliance
Entre Dieu et vous.
Faites ceci en vous souvenant de moi
Chaque fois que vous en boirez
Jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau
Avec vous, dans le Royaume de mon Père. »
Anamnèse et épiclèse
Notre Dieu,
Nous nous souvenons de Jésus-Christ.
Il a habité parmi nous,
il a donné sa vie pour nous.
Nous nous réjouissons de sa résurrection ;
Elle nous donne l’assurance
De sa présence auprès de nous,
Tous les jours,
Et en particulier à cette table
Où il nous invite.
Nous attendons le jour
Où son Règne sera établi
Sur l’univers tout entier.
Envoie sur nous ton Esprit
Afin que nous puissions communier
Au corps et au sang de ton Fils.
Et qu’ainsi, unis à lui,
Nous puissions être porteurs
De ta lumière, de ta paix et de ton espérance.
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux
Que ton nom soit sanctifié
Que ton règne vienne
Que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel
Donne-nous aujourd’hui
Notre pain de ce jour
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi
À ceux qui nous ont offensés
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
Mais délivre-nous du mal
Car c’est à toi qu’appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire
Au siècle des siècles
Amen !
Fraction et élévation
Le pain que nous rompons
Est communion au corps de Jésus
La coupe que nous bénissons
Est communion au sang de Jésus.
En mangeant de ce pain
En buvant à cette coupe
Nous annonçons la mort du Seigneur
Jusqu'à ce qu'il vienne.
Avec l'Eglise de tous les temps
Avec l'Eglise de tous les lieux
Nous crions : « Maranatha,
Viens Seigneur,
Viens établir ton règne de paix. »
Prière d’humble accès
Seigneur,
Je viens à toi comme je suis
Dans l’attente de la résurrection
Ayant soif de ta présence et de ton amitié
Je viens à toi
Moi qui suis sûr
Que jamais tu ne me mettras dehors
Selon ta promesse
Amen !
Agnus Dei 62-61
Invitation
Il est ressuscité
Il est vraiment ressuscité
Pâques, c’est notre espérance
L’espérance qui nous fait vivre.
Venez vous nourrir de son espérance !
Communion
Action de grâces
Liturgie d’envoi
Chant 34-04
Bénédiction
Orgue
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