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La question

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980 La question /trouver/cultes-complets/11-ordinaire/980-la-question-980
Référence biblique
Mc 12, 35-40
Durée
1heure
Auteur
D'après B. Bolay

Culte au temps ordinaire

Orgue

Ouverture

« Je me tourne vers toi, Seigneur

Je mets toute ma confiance en toi

Celui qui espère en toi ne sera pas déçu ! »

Oui, celui qui espère en Dieu

Qui en lui place sa confiance

Ne sera pas détruit au jour du malheur…

Celle qui sur Dieu s’appuie

Et en lui se réfugie

Trouve la paix et la vie…

Nous sommes heureux

Nous qui ce matin sommes rassemblés ici

Non pas heureux parce que tout irait bien

Mais parce que Dieu est notre libérateur

Il est la bonté même.

(Bienvenue à chacune et à chacun

Pour ce temps de culte

Dans la recherche de Dieu et de son amitié.

Qu’il nous soit donné

En cette heure

De faire l’expérience de l’amour de Dieu

Cette expérience qui transforme une vie

Qui l’oriente et lui donne de la densité.)

Bienvenue à chacune et à chacun

Filles et fils du Dieu vivant.


Invocation

Notre Dieu

Nous nous tournons vers toi

Et nous plaçons en toi notre confiance.

La semaine qui est derrière nous

Nous te la remettons

Avec ses ombres et ses lumières

La semaine qui est devant nous

Nous te la confions

Avec ce que nous redoutons

Avec ce que nous espérons

Que ta présence en cet instant

Illumine notre vie

Et éclaire notre semaine

Que ta parole nous restaure

Et nous prépare à ton service.

Amen !

Cantique 21-05.1,3,5


Psaume

Je me tourne vers toi, Seigneur

Je mets toute ma confiance en toi

Je ne serai plus jamais humilié.

Celui qui espère en toi ne sera pas déçu.

Celui qui trahit son ami

Goûtera l’amertume de la honte.

Fais-moi connaître, Seigneur, les chemins de la vie.

Enseigne-moi les sentiers de la sagesse.

Oriente-moi dans ta vérité, ouvre-moi les yeux.

Toi, Dieu, mon libérateur

Tout au long du jour, je t’attends.

Souviens-toi de ta tendresse et de ta miséricorde.

Tu n’es qu’amour de toute éternité, je le sais.

Oublie mes péchés de jeunesse.

Ne m’oublie pas. Toi qui m’aimes tant !

Le Seigneur est la bonté même.

Il ramène sur le chemin les brebis égarées.

Il oriente les cœurs simples vers les sources du bonheur.

Il enseigne la route aux humbles.

Cantique 25.1,2,3


Confession des péchés

« Ne m’oublie pas, toi qui m’aimes tant ! »

Ne m’oublie pas

Quand je t’oublie !

Quand j’oublie d’où je viens

Quand j’oublie que je suis ton enfant

Quand j’oublie que tu es ma source

Ne m’oublie pas !

Quand j’oublie de contempler le monde

Auquel j’appartiens

Quand j’oublie la reconnaissance

Qui me dit tous les liens qui me constituent

Quand j’oublie la joie au cœur de ta création

Ne m’oublie pas !

Ne m’oublie pas

Dans mes solitudes

Dans mes regrets

Dans mes inquiétudes

Dans mes ressentiments

Ne m’oublie pas

C’est ton souvenir qui me tient en vie.

Amen !

Cantique 43-03.1


Annonce du pardon

« Le Seigneur est la bonté même.

Il ramène sur le chemin les brebis égarées.

Il oriente les cœurs simples

Vers les sources du bonheur.

Il enseigne la route aux humbles. »

Dieu saura nous enseigner

Le chemin de la paix

Lui qui pardonne nos fautes

Et nous relève.

Cantique 43-03.2


Prière d’illumination

Comme la graine posée en terre

Germe, grandit et porte l'épi

Que ta parole en nous

Produise le fruit que tu souhaites.

Comme la graine semée

Trouve une terre accueillante

Que ta parole en nous

Soit reçue avec reconnaissance.

Comme la graine

Jetée avec espérance

S'élève vers la lumière

Que ta parole nous tourne vers toi

Dans le désir de la rencontre.

Amen !

Lecture Marc 12,35-37

Cantique 61-62

Lecture : Marc 12,38-40

Cantique 61-62

Lecture : Marc 12,35-40

Cantique 61-62


Prédication

La question de Jésus est toujours la même. Il la pose avec insistance, avec vigueur, avec la précision du chirurgien. Avec persévérance aussi, sans lassitude, il revient à la charge, il la pose, sa question, à toi, à moi, aux scribes, aux disciples, aux hommes et aux femmes de son temps, aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui.

Jésus ne renonce pas à la poser malgré les menaces et ne s’inquiète pas des conséquences que cela peut avoir pour lui. Faut-il qu’on l’aime moins de nous révéler à nous-mêmes ? Faut-il qu’on l’aime moins de nous dire la vérité ? Faut-il qu’on le poursuive, qu’on le mette à mort, qu’on le crucifie ? Tant pis. Il ne renoncera pas à interroger et interroger encore. Là n’est pas son problème.

Son problème est ailleurs. Son enracinement vital, essentiel aussi, est ailleurs. Il n’est pas dans l’approbation ou la considération, ni dans l’amour des autres. Enraciné dans l’amour de Dieu son Père, il ose la question douloureuse.

Non, Jésus ne s’inquiète pas des conséquences pour lui. Il s’inquiète des conséquences que cela peut avoir pour autrui s’il ne la pose pas, sa question.

Jésus pose sa question, la question qui dérange, qui déstabilise, qui irrite. La question qui creuse au plus profond. Il la pose aux petits comme aux grands, aux faibles comme aux puissants, indifféremment.

Jésus pose sa question et n’attend pas de réponse immédiate. Il sait qu’il faut du temps à la question pour être entendue en vérité, pour creuser au cœur, pour faire son chemin.

Il ne la pose pas toujours dans les mêmes termes, de manière stéréotypée, ni toujours de manière frontale. Il faut parfois la deviner dans une parabole, dans une question anodine, dans un geste, dans une critique vive. Mais elle est toujours la même, toujours fondamentale, toujours décapante.

Aujourd’hui, c’est aux scribes, aux pasteurs de son temps, à ces conseillers en vie quotidienne, aujourd’hui, c’est aux scribes qu’il pose sa question. Avec une pointe d’acidité. Avec une mise en garde contre eux. Avec rigueur et sévérité.

C’est que Jésus ne supporte pas l’incohérence de ceux qui se présentent comme des maîtres et vivent en contradiction avec leur enseignement. Il lui faut dénoncer la supercherie.

1) Comment, en effet, peut-on enseigner l’amour de Dieu et prier pour l’apparence ? Comment, dans la prière, ce dialogue avec Dieu, ce face à face amoureux, chercher le regard de Dieu tout en se préoccupant du regard des autres ? Comment honorer Dieu en désirant l’honneur des hommes et des femmes ? La recherche du regard des humains n’annule-t-elle pas l’affirmation de l’importance unique du regard de Dieu ? L’amour de Dieu est-il si mal assuré qu’il faut lui ajouter l’amour des hommes ? Comment dire à Dieu qu’il est pour moi ce qu’il y a de plus précieux et chercher en même temps l’appui dans l’approbation des autres ?

Le problème n’est pas de trouver grâce aux yeux des hommes et des femmes, de chercher à être apprécié d’eux. Jésus ne s’oppose pas à la vie en société et ne condamne pas ce qui est constitutif dans la condition humaine. Je vis de la présence des autres, de leur amitié, de leur regard. Non, le problème est de penser trouver grâce à leurs yeux en faisant mine de chercher l’honneur de Dieu seul. Et de chercher l’honneur des hommes tout en les méprisant puisqu’ils cherchent à s’en distinguer ?

2) Comment, en effet, peut-on enseigner l’amour du prochain et utiliser le regard du prochain pour paraître ? Pour paraître important, incontournable, au-dessus de la mêlée ? Au dessus de celles et ceux dont on cherche l’approbation ou la déférence ?

Que se cache donc derrière les longues prières des scribes, derrière leur cupidité, derrière leurs habits voyants et leur préférence pour les bonnes places ?

Qui se cache derrière cette manière de se promener, de se donner à voir, de se livrer en spectacle ?

La question fondamentale que pose Jésus, celle qui oriente l’être tout entier, celle qui détermine une conduite et une intelligence de la vie, celle qui traduit une conception de Dieu et de son intervention dans le monde, la question fondamentale de Jésus est la suivante : « De qui es-tu le fils ou la fille ? »

Mon ami le scribe qui me ressembles, de qui, en définitive, en dernière analyse, attends-tu et espères-tu l’approbation ? Et si cet amour t’est offert, donné, pourquoi le chercher encore comme s’il n’était pas là ? Pourquoi vouloir l’arracher ou le mériter ? Et pourquoi dans le doute ou l’incertitude le chercher ailleurs, dans ce qui n’apaise pas ta soif ?

Mon ami le scribe qui me ressembles tellement, pour chercher autant l’approbation des autres, pour tenter d’assouvir ou de calmer ta faim et tes angoisses par l’appropriation d’un bien, par l’accumulation de richesses réelles ou symboliques, de qui es-tu orphelin ? De qui ne te crois-tu pas le fils ?

Pour chercher autant l’approbation des autres tout en les méprisant quel vide, quel creux, quel abîme veux-tu masquer ?

Faute d’être certain de l’amour de Dieu, le scribe se rassure dans le regard envieux ou admiratif des autres. Faute d’être certain de l’amour de Dieu, le scribe ne peut qu’envisager de masquer sa propre faiblesse : il ne peut la regarder en face. Faute d’être certain de l’amour de Dieu, il ne peut envisager l’action du Messie que sous l’angle de la violence et de la vengeance. Il sera fils de David. L’homme de violence à qui Dieu interdit de lui construire un temple en raison du sang qu’il a versé.

Faute d’une filiation assurée pour eux-mêmes, les scribes en imaginent une pour le Messie qui les consolera de leur manque et de l’humiliation présente.

La question de Jésus demeure. De qui es-tu le fils ? De qui es-tu la fille ? Elle est essentielle. Parce qu’elle oriente profondément ma théologie, mon approche de la vie, ma compréhension du monde, ma compréhension des autres.

Et le Messie, de qui est-il le fils ? Jésus ne répond pas à la question posée. La réponse, il la donne à voir jusqu’au cœur de l’abandon, dans l’image du crucifié qui au bord du gouffre ne cesse d’en appeler à Dieu.

Orgue


Annonces

Intercession

Pour notre paroisse…

Pour les personnes en deuil…

Pour les personnes malades…

Pour les personnes en difficultés financières ou professionnelles…

Cantique 41-10

Offrande

pendant un morceau d’orgue

prière de consécration

Seigneur notre Dieu,

tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient,

et c’est de ta main que nous avons tout reçu.

Reçois l’offrande que nous te présentons

pour le service du monde et de l’Église.

Amen


Notre Père

Notre Père qui es aux cieux

Que ton nom soit sanctifié

Que ton règne vienne

Que ta volonté soit faite

Sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd’hui

Notre pain de ce jour

Pardonne-nous nos offenses

Comme nous pardonnons aussi

À ceux qui nous ont offensés

Et ne nous laisse pas entrer en tentation

Mais délivre-nous du mal

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Au siècle des siècles

Amen !

Cantique 62-71


Bénédiction

Que la paix de Dieu

qui surpasse tout ce que

nous pouvons comprendre

garde vos cœurs

et vos pensées

dans le Christ Jésus.

Dieu vous bénit,

le Père,

le Fils et le Saint-Esprit.

Cantique 62-71 Amen !

Orgue

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