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Culte au temps de Pâques, avec cène

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952 Culte au temps de Pâques, avec cène /trouver/cultes-complets/13-paques/952-culte-au-temps-de-paques-avec-cene-952
Référence biblique
Ep 1,17-21 et 3,20-21 / luc 5, 1-9
Contexte
Culte paroissial avec prédication à deux voix
Durée
60 min

Culte au temps de Pâques

Liturgie d’entrée

Orgue

Salutations

Jésus est ressuscité

Il est vraiment ressuscité !

Le Christ est ressuscité

Il est vraiment ressuscité !

« Réveille-toi

Toi qui dors

Relève-toi d’entre les morts

Et le Christ t’éclairera ! »

Oui, il est ressuscité !

Il est vraiment ressuscité !

Alors toi

Alors moi

Alors nous

Réveillons-nous

Ne dormons plus

Ne laissons plus le sommeil nous accabler

Le sommeil de la peur

Le sommeil du doute

Le sommeil de la méfiance…

Mais allons au soleil de la confiance

Au soleil de l’espérance

Au soleil de l’amour

Et il nous éclairera !

Oui, allons!

Laissons le ressuscité

Réveiller notre cœur endormi

Alourdi par les soucis

Et par les craintes du lendemain

Epaissi par la rancune

Ou la rancœur

Engourdi par les petites haines

Et les faiblesses quotidiennes

Endurci par les épreuves de la vie

La répétition du malheur !

Oui, allons !

Mettons-nous au soleil du ressuscité

Laissons notre cœur s’échauffer

Sortir de sa torpeur

Sortir de son hiver !

Laissons notre cœur s’assouplir

Dans la lumière d’un matin nouveau !

Oui, allons !

Laissons Dieu guérir notre regard

Laissons-le illuminer nos yeux intérieurs

Et contemplons

Ce qui n’est pas monté au cœur de l’être humain

Ce qu’il n’avait pas imaginé

Ce qu’il n’avait pas conçu.

Bienvenue à chacune et à chacun

En ce jour de la résurrection

Où le soleil nouveau

Illumine notre cœur

Ravive notre espérance

Et ranime notre amour.

Bienvenue à chacune et à chacun

En ce jour de la résurrection

Et que Dieu nous visite

Et nous rencontre.


Invocation

Béni sois-tu notre Dieu

Toi qui as suscité Jésus d’entre les morts

Toi qui as triomphé

Des puissances de destruction

Toi qui as donné

Une chance nouvelle à la vie !

Béni sois-tu notre Dieu

Toi qui n’as pas renoncé à ton projet

Toi qui n’as pas laissé

Ta création à l’abandon !

Béni sois-tu notre Dieu

Toi qui fais bien au-delà

De ce que nous pouvons imaginer

Toi qui ne te laisses pas enfermer

Par nos doutes

Ni limiter par nos conceptions

Toi qui suscites l’espérance

Où elle avait disparu !

Béni sois tu notre Dieu

Toi qui bouleverses nos idées

Sur la vie et sur la mort !


Chant 34-18 : A toi la gloire


Psaume16

Garde-moi, protège-moi, mon Dieu

C’est en toi que je me cache.

Je dis au Seigneur :

« Je n’ai pas de bien au-delà de toi

Tu es mon bien suprême. »

C’est dans la compagnie

Des personnes qui t’appartiennent

Que je me plais.

Que de douleurs pour les personnes

Qui font le choix d’un autre dieu que toi.

Non, je ne plierai pas le genou

Devant un autre que toi.

Non, je ne ferai pas monter

Leur nom sur mes lèvres.

Ma part, c’est toi !

Mon héritage, c’est toi !

Mon avenir, c’est toi !

J’aime ce que tu me donnes

Et ce que tu as mis en réserve pour moi !

Je remercie le Seigneur qui me conseille

Même la nuit, ma conscience m’avertit.

Je place sans cesse le Seigneur en face de moi

Et comme il est à ma droite

Je ne vacillerai pas.

C’est pourquoi mon cœur se réjouit

Et chante avec force.

Je suis en sécurité

Puisque Dieu me garde corps et âme.

Car tu n’abandonneras pas ma vie

Au séjour de l’ombre.

Tu ne me laisseras pas aller

Vers la destruction, moi, ton fidèle ami.

Tu m’enseignes le sentier de la vie.

Joie pleine et entière en ta présence

Auprès de toi, le bonheur ne finit pas !

 

Chant 16


Acte de repentance

Parole de grâces

Il est ressuscité

Et il nous ressuscite

C’est pourquoi nous nous levons

Pour entendre les paroles du pardon !

Il est ressuscité

Il est vraiment ressuscité

Il a vaincu la mort

Et tout ce qui retenait les humains captifs

Il a roulé la pierre de nos fautes

Il a dépouillé ce qui nous condamnait

Il nous a libérés

Des culpabilités paralysantes.

Il est ressuscité

Il est vraiment ressuscité

Et en ce jour, Dieu éclaire

Les yeux de notre cœur

Et nous contemplons son pardon

Et nous y goûtons

Et nous en vivons.

Recevons la paix

Qui dépasse toute intelligence.

Chant 34-09

Liturgie de la parole

Prière d’illumination

Lectures : Ephésiens 1,17-21 et 3,20-21

Je demande au Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père rempli de gloire, de vous donner la sagesse. Alors vous découvrirez Dieu et vous le connaîtrez vraiment. Je lui demande d'ouvrir les yeux de votre intelligence. Ainsi, vous pourrez connaître l'espérance qu'il vous a donnée en vous appelant. Vous connaîtrez la richesse magnifique des biens qu'il donne à ceux qui lui appartiennent. Vous connaîtrez la puissance extraordinaire que Dieu a montrée pour nous qui croyons en lui. Sa puissance et sa force, Dieu les a montrées dans le Christ quand il l'a réveillé de la mort, quand il l'a fait asseoir à sa droite dans les cieux. Ainsi, le Christ est placé au-dessus de toutes les forces et de toutes les puissances qui ont autorité et pouvoir. Il est au-dessus de tout ce qui existe, non seulement dans le monde d'aujourd'hui, mais aussi dans le monde qui vient.

A celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout jamais. Amen !

Orgue


Prédication à deux voix

Lecture de Luc 5

Silence

Prédication (1ère partie)

Pierre, c'est un solide, un très solide gaillard, pêcheur professionnel, homme de métier qui connaît parfaitement son boulot, à qui on ne la fait donc pas. Avec ses compagnons, il a peiné toute la nuit à ne rien prendre. Et voilà qu'il est interpellé par Jésus qui lui demande d’y retourner. Alors, Pierre est plus que sceptique, pour cause, et ironique: « Si tu le dis, chef », autrement dit «Ouais, cause toujours ». Et pourtant quelque chose le pousse à donner suite à cette demande apparemment absurde. Ce qu'il va vivre, est au-delà, infiniment au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer et demander. Et pourtant, Pierre n’a pas la jubilation sans limites de celui qui vient de gagner le gros lot au loto, ou encore le scepticisme éclairé de celui qui a été « déçu en bien ». Il est profondément choqué car, comme il le sent confusément, il vient d’être confronté à quelque chose, à quelqu’un, qui bouleverse tout ce qu’il a jamais cru savoir, qui chamboule jusqu’à l’ordre le plus profond des choses. Et il n’appelle plus Jésus ironiquement « maître » ou « chef », mais « Seigneur », et, lui le très solide gaillard à qui on ne la fait pas, est poussé instinctivement à se prosterner devant Jésus, face contre terre. « Eloigne-toi de moi car je suis un homme sous l’emprise du péché ». Mais Jésus ne s’éloigne pas. Il appelle Pierre à le suivre, avec cette très jolie promesse imagée de faire de lui un pêcheur d'hommes. Cet appel et cette promesse sont, eux aussi, au-delà, infiniment au-delà de ce que Pierre peut imaginer et demander. Témoin de tout le ministère de Jésus, il verra encore souvent, très souvent, le même genre de bouleversements spectaculaires, sidérants, inconcevables à vues humaines. Et pourtant, ce n'est que plus tard, par la crucifixion et la résurrection de Jésus, que Pierre verra et vivra vraiment en quoi la puissance de Dieu est au-delà, infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer et demander. Car ce qu’il y a d’inconcevable dans la puissance du Dieu de Jésus Christ, c’est qu’elle est précisément totalement différente de toute autre puissance. La puissance de Jésus, contrairement aux autres, n’est pas de celles qui s’imposent, par la force. Au lieu de cela, elle s’invite, par l’amour. Et elle ne s'éloigne plus. La puissance du Christ n'est pas ou n'est pas que dans le spectaculaire et le sidérant. Elle ne nous impose pas de devoir peiner toute la nuit pour tenter d’être éventuellement dignes de Dieu: Non, elle se donne, sans conditions et sans limites, pour être reçue au plus profond de nous-mêmes, comme un miracle quotidiennement renouvelé, peut-être moins spectaculaire que la pêche miraculeuse, mais tout aussi réel, tout aussi grand et tout aussi magnifique.

Orgue

Prédication (2e partie)

A celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou concevons, à lui la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout jamais. Amen !

Comment parler de la résurrection ? Les mots manquent pour décrire ce qui est bien plus puissant encore que les collisions de particules au CERN. Comment parler de ce que nous ne connaissons pas ? Comment parler de ce que nous ignorons ? De ce que nous sommes incapables de concevoir ?

Il faut approcher de la résurrection comme Moïse allant regarder le buisson ardent, en faisant un détour. Et ce détour, nous le faisons avec Paul, l’envoyé de Jésus.

Voici ce qu’il dit à ses amis de Corinthe après avoir connu une arrestation pénible, et pour un temps, sans espoir.

Nous ne voulons pas que vous ignoriez la détresse que nous avons connue en Asie : nous avons été accablés à l'extrême, au-delà de nos forces ; nous désespérions même de rester en vie. En nous-mêmes, nous avions accepté notre arrêt de mort ; ainsi notre confiance ne pouvait plus se fonder sur nous-mêmes, mais sur Dieu qui réveille les morts. C'est lui qui nous a délivrés et nous délivrera d'une telle mort. Oui, nous avons mis en lui notre espérance, et nous espérons qu'il nous délivrera encore.

***

Nous sommes pressés de toute manière, mais non pas écrasés ; désemparés, mais non pas désespérés ; persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais non pas perdus ; nous portons toujours avec nous, dans notre corps, la mort de Jésus, pour que la vie de Jésus aussi se manifeste dans notre corps.

Silence

 

Que dire ? Sinon que Paul vit avec son être entier, en mode mineur, ce que le Christ a vécu en mode majeur. Il vient de passer par une petite mort dans l’impuissance douloureuse et par une petite résurrection, petite résurrection qu’il attribue à Dieu seul.

Paul ne fait pas de son expérience un passage obligé, mais juste un signe pour lui et ses amis. S’il porte en son corps la mort de Jésus, il porte aussi en son corps la vie de Jésus.

Il ne dit pas que toute personne, placée dans la même situation que lui, doit vivre une expérience de délivrance semblable à la sienne. Il se réjouit seulement de ce signe vécu qui confirme pour lui et pour ses amis la force de la résurrection. S’il vit dans son corps les marques de la mort de Jésus, il vivra aussi dans son corps la force de la résurrection.

Paul apprend — car il s’agit bien d’un apprentissage — à lire dans sa vie toutes les marques du Christ, ainsi il ne trouve pas étrange, anormal, inconcevable d’être soumis aux attaques de l’adversaire jusqu’à voir sa vie menacée, signe qu’il est serviteur du Christ. Ainsi il ne trouve pas étrange, anormal, inconcevable la délivrance surprenante, signe que Dieu ne l’abandonne pas.

Paul apprend à faire place à l’inconcevable dans sa vie.

L’inconcevable du Dieu qui se dépouille pour devenir serviteur, l’inconcevable du Dieu humble qui vient à la rencontre des humains qui ne veulent pas de lui comme cela et qui ne le reconnaissent pas dans un crucifié.

Mais aussi l’inconcevable de la résurrection quand la mort passe pour dernière et ultime. Mais aussi l’inconcevable du Dieu qui se relève d’entre les morts, du Dieu que la mort ne peut retenir.

Avec Paul, je veux apprendre à lire dans ma vie les marques du Christ, celles qui m’associent à sa mort et celles qui m’associent à sa résurrection : « pressés de toute manière, mais non pas écrasés ; désemparés, mais non pas désespérés ; persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais non pas perdus. »

Avec Paul, je veux apprendre à laisser la place pour l’inconcevable au plus intime de ma vie, pour le pardon possible où je l’imagine impossible, pour la réconciliation possible où je la pense impossible, pour la confiance retrouvée où je la croyais perdue, pour la liberté joyeuse où je disait la délivrance impensable. Impossible parce que je crois voir en moi ou en l’autre des obstacles insurmontables.

Avec Paul, je veux apprendre à lire dans ma vie les marques du Christ, l’inconcevable Dieu serviteur et Seigneur et ne m’étonnez ni des traversées douloureuses, ni des sorties improbables, puisque j’ai fait du Christ mon Seigneur et Sauveur.

Amen !

A celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou concevons, à lui la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout jamais. Amen !

Orgue


Annonces

 

Intercession puis offrande dans les bancs

Chant 34-11

Liturgie eucharistique

Introduction et mémento

La grâce et la paix

Nous sont données

Par Dieu qui a triomphé de la mort.

Accueillons-nous les uns les autres

Comme le Christ nous a accueillis.

Préface

Il est juste et bon

De te louer

Dieu notre Père

Toi qui nous as fait don de Jésus.

Il est venu

Il a vécu comme un homme

Il est mort

Comme un homme abandonné

Il est ressuscité

Comme personne avant lui.

Pour cette victoire impensable

Sur la mort

Nous te louons

Pour l’espérance qu’elle suscite

Nous te louons

Et avec toute la création

Qui attend la révélation du Christ

Nous te chantons le cantique éternel.

Sanctus 62-46


Institution

Jésus, dans la nuit où on le livre,

Prend du pain

Il rend grâce à Dieu

Il rompt le pain

Et le donne à ses disciples

En disant :

« Ceci est mon corps

Ceci est ma vie

Donnée pour vous

Faites ceci en vous souvenant de moi. »

À la fin du repas

Il prend une coupe de vin

Il remercie Dieu

Il donne la coupe à ses disciples

En disant :

« Ceci est mon sang

Le sang qui garantit l'alliance

Entre Dieu et vous.

Faites ceci en vous souvenant de moi

Chaque fois que vous en boirez

Jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau

Avec vous, dans le Royaume de mon Père. »


Anamnèse et épiclèse

Notre Dieu,

Nous nous souvenons de Jésus-Christ.

Il a habité parmi nous,

il a donné sa vie pour nous.

Nous nous réjouissons de sa résurrection ;

Elle nous donne l’assurance

De sa présence auprès de nous,

Tous les jours,

Et en particulier à cette table

Où il nous invite.

Nous attendons le jour

Où son Règne sera établi

Sur l’univers tout entier.

Envoie sur nous ton Esprit

Afin que nous puissions communier

Au corps et au sang de ton Fils.

Et qu’ainsi, unis à lui,

Nous puissions être porteurs

De ta lumière, de ta paix et de ton espérance.

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux

Que ton nom soit sanctifié

Que ton règne vienne

Que ta volonté soit faite

Sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd’hui

Notre pain de ce jour

Pardonne-nous nos offenses

Comme nous pardonnons aussi

À ceux qui nous ont offensés

Et ne nous laisse pas entrer en tentation

Mais délivre-nous du mal

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Au siècle des siècles

Amen !


Fraction et élévation

Le pain que nous rompons

Est communion au corps de Jésus

La coupe que nous bénissons

Est communion au sang de Jésus.

En mangeant de ce pain

En buvant à cette coupe

Nous annonçons la mort du Seigneur

Jusqu'à ce qu'il vienne.

Avec l'Eglise de tous les temps

Avec l'Eglise de tous les lieux

Nous crions : « Maranatha,

Viens Seigneur,

Viens établir ton règne de paix. »


Prière d’humble accès

Seigneur,

Je viens à toi comme je suis

Dans l’attente de la résurrection

Ayant soif de ta présence et de ton amitié

Je viens à toi

Moi qui suis sûr

Que jamais tu ne me mettras dehors

Selon ta promesse

Amen !

Agnus Dei 62-61


Invitation

Il est ressuscité

Il est vraiment ressuscité

Pâques, c’est notre espérance

L’espérance qui nous fait vivre.

Venez vous nourrir de son espérance !

Communion

Action de grâces


Liturgie d’envoi

Chant 34-04

Bénédiction

Orgue

Temps liturgique
Pâques | Cultes complets | Classique

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