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Culte du soir avec cène

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951 Culte du soir avec cène /trouver/cultes-complets/11-ordinaire/951-culte-du-soir-avec-cene
Référence biblique
Jean 6,51-58
Contexte
Culte paroissial avec cène, le soir, en chapelle
manquent l'intercession et certains éléments de la liturgie de cène
Durée
60 min

Culte soir avec cènce

Liturgie d’entrée

Orgue

Ouverture

L’amitié de Dieu nous est certaine

Son amour nous est assuré.

Dieu n’a pas seulement parlé

Il a agi

Il s’est montré en Jésus

Vulnérable et fragile

Dieu autre

Comme personne ne l’avait imaginé

Dieu à même

De comprendre et d’entendre

Ce qu’est une vie humaine

Dieu ne s’est pas contenté de paroles

Tombées du haut du ciel

Il est venu

Dans la chair et le sang d’un homme

Vivre la vie des humains

Jusqu’à la mort même

Dieu n’est pas que mots

Il est vie

Vie partagée

Vie donnée

Communion

Qui étanche les soifs terribles

Qui apaise les faims profondes

Celles que nulle eau

Que nul pain

Ne peuvent satisfaire

Parce qu’il y a en nous

Une faim profonde

Une soif terrible

De relations vives

De rencontres vraies

De sens et de vérité

Qu’aucun objet

Même le plus précieux

Ne peut combler

Oui, il y a en nous

Une soif et une faim

Que le monde contemporain

Voudrait faire taire

Et dont il cherche à nous distraire

En multipliant les objets connectés

Les sollicitations

Les événements

Mais la bonne nouvelle

L’Evangile

Réveille en nous cette faim et cette soif

Et nous fait désirer

Ce qui demeure quand tout passe

Ce qui résiste quand tout casse

Bienvenue à chacune et à chacun

Pour prier, méditer, chanter,

Communier ensemble

Dans la confiance que Dieu se tient là

Où deux ou trois

Se réunissent en son nom.


Invocation

Dieu humble et proche

Toi qui dépasses

Tout ce que nous pouvons dire et penser

Mais toi aussi

Qui est devenu comme l’un de nous

Vulnérable

Nous avons faim et soif de toi

Faim de ton amour

Soif de ton amitié

Faim de ta confiance

Soif de ton respect

Devant toi nous nous tenons

Avec tout ce qui nous habite

Nous constitue

Nous construit

Mais aussi avec tout ce qui nous hante

Ce qui nous affaiblit

Ce qui nous détruit

Nous nous tenons devant toi

Qui pardonnes

Et relèves

Et c’est parce que tu nous pardonnes

Que nous pouvons te louer

Et te chanter

Avec la création toute entière

Chant 35-13, §1-2


Psaume 92

Ah, quel bonheur de te célébrer, Seigneur,

De chanter ton nom au-dessus de tout nom,

De raconter ta tendresse dès le matin,

Ta fidélité au long des nuits

Sur le luth et la harpe

Au doux murmure de la lyre !

Tu me combles de joie, Seigneur,

Par tes interventions !

Je m’émerveille devant l’œuvre de tes mains.

Qu’elles sont grandes tes actions

Et comme tes pensées éclairent le monde !

L’insensé et le superficiel ne peuvent comprendre !

Les artisans de tromperie poussent comme le chiendent,

Mais ils n’ont pas d’avenir.

Toi, le sublime, tu es là éternellement.

Tes ennemis, Seigneur, ne seront pas toujours vainqueurs.

Les artisans de mensonge se déchirent entre eux.

Tu me portes chance.

Tu m’enveloppes d’un baume parfumé

Je regarde en face ceux qui me dévisagent.

J’entends les propos de ceux qui me préparent un piège.

Le juste fleurit comme le palmier,

Il s’épanouit comme un cèdre du Liban.

Plantés dans le Temple du Seigneur,

Ils fleuriront sur ses parvis.

Ils seront féconds, même dans leur vieillesse.

Toujours verts, remplis de sève et florissants,

Pour proclamer partout :

« Il est droit, le Seigneur, mon roc, il est vrai. »

 

Prière

Chant 92


Confession du péché

Je me tourne vers toi

Dieu humble et proche

Et je te confesse

Ce qui me détourne de toi

Et qui pourtant m’attire

Ce qui fait obstacle à ton amitié

Ce qui vient éteindre

Ma faim et ma soif de toi…

Chant 35-13, §3


Paroles de grâce

Dieu est fidèle et juste

Il ne se repent pas de ses appels

Il ne regrette pas de nous aimer.

Lui ne se fatigue pas de nous

Toujours il tend la main à celui qui chute

Et qui cherche à se relever.

Ce qui nous effraie ne l’effraie pas

Ce qui nous trouble ne le trouble pas

Ce qui nous semble impossible

Ne l’est pas pour lui.

Son pardon, il nous le donne

Son courage, il nous le donne

Sa force, il nous la donne

Chant 35-13, §4


Liturgie de la Parole

Prière d’illumination

Lecture de Jean 6,51-58

Chant 49-60


Prédication

Chers amies et amis

Frères et sœurs dans le Christ,

Les personnes qui résident à la Colline savent d’expérience ce qu’est un objet de mémoire et un symbole. Ils ont, en raison des circonstances, voulu ou dû quitter une maison, un appartement, une ferme et ils n’ont, évidemment, pas pu prendre avec eux tous leurs meubles, leurs objets qui constituaient leur chez eux. Mais ils ont pris une table de nuit, une commode, une photographie, un tableau, un bougeoir, une alliance… quelques objets qui résument et rappellent leur vie, des personnes aimées, des lieux, une activité, un métier. Ils savent d’expérience la force de ces objets pour mettre en contact avec le passé.

Ces objets ne sont pas toute la réalité, mais quand ils les regardent, le passé resurgit, presque tout entier. Et ils peuvent méditer sur lui. Penser à celles et ceux qu’ils aiment. Se remémorer des moments intenses, significatifs, des moments qui les ont construits.

Mais ces objets ne font pas que rappeler le passé, ils disent aussi un amour, une amitié, une enfance, une communion, des convictions, une espérance. En un mot ces objets symbolisent quelque chose qui les dépasse, quelque chose qui est plus grand qu’eux. Ils ne sont pas l’amour, la conviction ou l’amitié eux-mêmes, mais ils y renvoient et ils les disent possibles.

Je collectionne les cloches et chaque fois que je vais dans un nouveau pays, je tente de ramener au moins une cloche et chacune me rappelle une situation, un lieu, une rencontre, une atmosphère. Mais plus encore, elles me disent une commune appartenance, une commune humanité : il n’est pas de pays où je n’ai pas trouvé de cloches. Comme si la cloche était universelle. Les cloches expriment le besoin de rassembler pour le repas, de repérer un animal, d’avertir d’une arrivée, de signaler une présence. Elles me disent notre commune humanité dans des formes différentes. Elles symbolisent pour moi cette humanité une et diverse.

Rappel d’un passé commun

 

Lorsque Jésus se prépare à quitter ses amis, il leur laisse non pas un objet, mais un rituel, le partage du pain et du vin, partage qui leur rappelle, à eux ses amis, tous les moments vécus avec lui, lorsque chemin faisant ils partageait ensemble le repas, échangeaient et discutaient. Moments de communion, d’interrogation, parfois d’incompréhension. Moments riches où la foi des disciples se construisaient, tant bien que mal, selon les circonstances.

Mais le pain et le vin ne font pas que rappeler les moments vécus avec lui sur la terre de Palestine. Nous en serions exclus.

Le don d’une vie

Jésus associe le pain avec sa chair et le vin avec son sang. C’est un peu curieux, voire étrange, ou choquant. D’ailleurs on a accusé l’Eglise primitive de pratiquer le cannibalisme.

Mais l’expression chair et sang, dans sa crudité, désigne dans le langage de la Bible, la personne humaine toute entière. Le partage du pain et du vin évoque alors plus que les temps de convivialité. Il dit le don que Jésus fait de sa vie et de sa personne. Le don de sa vie quand il s’oppose au mal et à toutes ses formes, lorsqu’il affronte tout ce qui défigure l’humain et le divin, jusqu’à en mourir.

Le pain et le vin, la chair et le sang, disent ensemble que Dieu n’a pas fait que parler du haut de cieux, qu’il ne s’est pas contenté de mots lancés à la volée et de promesses, mais qu’il est venu partager la vie des femmes et des hommes.

Et pour dire cette venue et ce don, quoi de mieux qu’un repas, une image universelle, tant manger et boire font partie des besoins communs à tous les humains, tant manger et boire sont ritualisés dans toutes les cultures comme un moment essentiel pour constituer la communauté humaine. On doit méditer la mode actuelle du fast food…

Pour dire sa venue dans le monde, Dieu choisit un repas, symbole d’humanité, de fraternité, d’échange et de communion. Pour dire sa venue, Dieu choisit un geste universel, compréhensible en tous lieux.

Manger, c’est méditer

Mais il faut aller un pas plus loin. Manger et boire, nous en savons l’importance essentielle pour être en vie. Manger et boire font partie de ces besoins fondamentaux comme respirer, dormir ou éliminer. Ne pas respecter ces besoins, c’est se condamner à plus ou moins brève échéance à la mort. La canicule nous l’a rappelé.

Or Jésus invite à penser une vie autre, qu’il appelle éternelle, une vie qui ne concerne pas que le corps, mais l’humain tout entier. Ce que déjà disait le premier Testament : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».

La vie de l’être humain ne se résume pas à manger et boire pour nourrir son corps. L’être humain a d’autres besoins fondamentaux, besoins de relations — sans elles pas de vie humaine —, besoin de sens, besoin de reconnaissance, besoin d’agir et d’entreprendre, besoin d’aimer, besoin de beauté…

En disant que sa chair et son sang — sa personne — sont vraie nourriture et vraie boisson, Jésus appelle ses amis à se nourrir de sa vie, de sa manière d’être au monde, de sa manière d’entrer en relation avec Dieu, de manière de trouver sens à sa vie. Jésus croit l’être humain fait pour une relation vive avec Dieu, avec ce qui le dépasse et qui donne poids à son existence.

On pourrait dire, pour prolonger l’image de la nourriture, qu’il invite ses amis à mâcher sa vie, à la ruminer. Ces deux mots ont été repris dans la tradition chrétienne pour parler de la méditation, ces moments de prière où l’on reprend pour soi un mot, une parole de l’Evangile que l’on répète à l’envi.

Par ce repas qu’il nous laisse, et qui symbolise sa venue, la communion avec lui et avec les autres, sa présence ici et maintenant, Jésus nous appelle à méditer et à nous nourrir jour après jour d’une parole de lui et de son Père. Une parole qui nous dit sa tendresse infinie, son pardon, son amitié, sa présence.

Exercice simple et qui peut nous délivrer de nos ruminations douloureuses. Exercice simple qui nous fait demeurer en lui.

Lorsque vous recevrez le pain et le vin, je vous invite à vous souvenir d’un moment où vous avez senti la proximité de Dieu, d’un moment où vous avez pu vous dire, Dieu était là, car c’est aussi cela que le pain et le vin rappellent à nous qui n’avons pas vécu en Palestine.

Amen !

Silence

Orgue

Annonces

Chant 42-04, §1,3,6,7


Intercession


Liturgie eucharistique

Introduction et prière

Devant la table dressée

Devant le pain et le vin de son amour

Nous faisons mémoire

De celles et ceux qui ne sont plus

Et qui nous ont précédés

Dans l’immense tendresse du Père

Et nous sommes en communion

Avec les personnes dans le deuil.

Devant la table dressée

En face de l’adversaire

Nous sommes en communion

Avec tous les chrétiens

Nos frères et sœurs persécutés

À cause de leur foi

Et avec toutes les personnes qui souffrent

Pour une opinion, une foi, une conviction.

Devant la table dressée

Qui annonce le grand festin

De la tendresse de Dieu

Nous proclamons notre espérance

C’est pourquoi nous prions

Prière de Philippe

Préface

Oui, il est juste et bon

De te louer, toi notre Dieu

Toi qui calmes notre faim

Et qui apaises notre soif.

Avec la création toute entière

Avec tout ce qui vit

Nous te louons

Et nous te chantons.

Chant 62-46


Institution

Anamnèse et épiclèse

Chant 62-51


Notre Père

Notre Père qui es aux cieux

Que ton nom soit sanctifié

Que ton règne vienne

Que ta volonté soit faite

Sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd’hui

Notre pain de ce jour

Pardonne-nous nos offenses

Comme nous pardonnons aussi

À ceux qui nous ont offensés

Et ne nous soumets pas à la tentation

Mais délivre-nous du mal

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Au siècle des siècles

Amen !

Fraction et élévation

Prière d’humble accès

Chant 62-61


Invitation

Communion

Action de grâces

Liturgie d’envoi

Chant 62-73

Bénédiction

Orgue et sortie

Temps liturgique
Ordinaire | Méditatif | Cosy

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