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Créé et responsable

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964 Créé et responsable /trouver/cultes-complets/11-ordinaire/964-cree-et-responsable-964
Référence biblique
Mc 10, 1-12
Durée
1heure
Auteur
d'après B. Bolay

Culte au temps ordinaire

Orgue

Ouverture

L’amitié et la joie

Le pardon et le courage

Nous sont donnés par Dieu

Le Père qui tient le monde en son amour

Le Christ venu dans le monde

Porter l’amour du Père

L’Esprit qui nous souffle au cœur

Les mots d’amour du Père.

Bienvenue à chacune et à chacun

Pour ce temps de culte et de communion

Où ensemble nous goûterons à l’amitié de Dieu.


Invocation

Tu es là

Au cœur de nos vies

Tu es là

Dans nos jours de peines

Et dans nos jours de joie

Tu es là

Au cœur des jours sombres et sans éclats

Et au cœur des jours de lumière

Tu es là

Quand je doute

Et quand je crois

Tu es là

Nous sommes là

Dans la reconnaissance

Pour ta présence fidèle

Et sans faille

Même quand nous ne le voyons pas.

Cantique 35-02,1-4


Psaume 25

Je me tourne vers toi, Seigneur

Je mets toute ma confiance en toi

Je ne serai plus jamais humilié.

Celui qui espère en toi ne sera pas déçu.

Celui qui trahit son ami

Goûtera l’amertume de la honte.

Fais-moi connaître, Seigneur, les chemins de la vie.

Enseigne-moi les sentiers de la sagesse.

Oriente-moi dans ta vérité, ouvre-moi les yeux.

Toi, Dieu, mon libérateur

Tout au long du jour, je t’attends.

Souviens-toi de ta tendresse et de ta miséricorde.

Tu n’es qu’amour de toute éternité, je le sais.

Oublie mes péchés de jeunesse.

Ne m’oublie pas. Toi qui m’aimes tant !

Le Seigneur est la bonté même.

Il ramène sur le chemin les brebis égarées.

Il oriente les cœurs simples vers les sources du bonheur.

Il enseigne la route aux humbles.

Cantique 25


Confession des péchés

Mon Dieu

Ce qui m’éloigne des autres et de toi

Je te le confie

Ce qui brise ma confiance

Ce qui fait naître ma méfiance

Ce qui creuse la distance

Entre toi et moi

Entre les autres et moi

Je te le confie

Ce qui mine mon espérance

Ce qui sape ma résistance devant le mal

Ce qui stoppe mon élan vers la joie

Je te le confie

Le mal que je me reproche

La faute qui me fait honte

Le pardon que je refuse

Je les place devant toi.

Cantique 43-03,1


Paroles de grâce

Dieu, notre libérateur

Tu nous orientes dans ta vérité,

Tu nous ouvres les yeux.

Tu te souviens de ta tendresse

Et de ta miséricorde.

Tu n’es qu’amour de toute éternité

Nous le savons.

Tu ne nous oublies pas

Toi qui nous aimes tant

Tu es la bonté même.

Tu ramènes sur le chemin les brebis égarées.

Tu orientes les cœurs simples

Vers les sources du bonheur.

Tu enseignes la route aux humbles.

Cantique 43-03,2


Prière d’illumination

Notre Dieu,

Ta parole est vérité.

Rends nous disponibles

Et disposés

Pour toi et pour autrui

Par ta vérité.

Ta parole est vérité.

Par elle, rends-nous libres

Pour aimer

Et construire avec toi

Le monde où tu règnes.

Ta parole est vérité.

Donne-nous de l’entendre

Pour en vivre

Et pour oser en témoigner.

Amen !

Lecture : Genèse 1,26-27

Cantique 22-01,1

Lecture : Genèse 2,18-25

Cantique 22-01,2

Lecture : Marc 10,1-12

Cantique 22-01,3


Prédication

Est-il permis ? Ai-je le droit de faire ou de ne pas faire ? Est-ce que c’est interdit ? Est-ce que c’est obligatoire ?

En posant la question de la permission de se séparer de sa femme, de la répudier, les Pharisiens traduisent leur conception de Dieu et leur conception de l’être humain. Le Dieu qu’ils respectent est le Dieu de la Loi, le Dieu du commandement, de la permission et de l’interdiction. Le Dieu au-dessus à qui l’humain rend des comptes.

C’est le Dieu amoureux des listes, des codes, des énumérations, des comptes, des recensements. Avec lui, il y a deux colonnes, le noir et le blanc. Le gris ne lui est pas connu. Et encore moins la couleur. C’est un Dieu binaire, un Dieu informatique, un Dieu du oui ou du non, mais jamais du oui et du non, qui ne reconnaît pas la complexité de la vie dans son ensemble et de la vie humaine en particulier.

En posant ainsi la question — est-il permis ? — les Pharisiens ne sont-ils pas finalement proches de nous ? Proches de nos inquiétudes et de nos interrogations. Bien sûr, les Pharisiens cherchent à piéger Jésus et à le prendre en contradiction avec la Loi de Moïse. Mais au-delà de cet aspect, ne sont-ils pas proches de nous dans la manière de poser la question ?

Interdire ou permettre, autoriser ou rendre obligatoire, ces verbes reviennent souvent dans nos journaux et dans nos conversations.

Ils traduisent nos inquiétudes pour aujourd’hui et pour demain et ce sentiment étrange et désagréable d’un délitement des relations, d’une désintégration du tissu social, d’une perte du sens de la responsabilité, d’une absence de perspectives à longs termes.

Ce pressentiment d’être à un tournant majeur de l’histoire humaine, mais sans savoir quand et où il faut tourner, cette impression d’être au bord du gouffre et de ne pouvoir rien faire pour freiner le mouvement qui nous y pousse.

Le commandement — l’interdiction, la permission, l’obligation — se présente alors comme une sorte de rempart pour endiguer le désordre, pour conjurer la menace, pour limiter ou exclure le risque. Il suffirait d’interdire… il suffirait d’obliger…

Le recours permanent au commandement et à la loi dit aussi quelque chose sur la vision que l’on peut avoir de l’être humain. Un être qu’il faut corriger, cadrer et conduire comme on le fait avec un fleuve. Un être à qui l’on ne peut faire confiance. Un être qui ne peut être capable de choix raisonné et raisonnable.

Avec une telle vision des choses, je n’espère plus le changement d’autrui et le mien, je ne peux pas faire appel à sa capacité de penser, d’imaginer, de comprendre.

La loi de Moïse qui permet la répudiation va dans ce sens, elle est une concession faite à la dureté du cœur. Comme une triste reconnaissance que le cœur de l’être humain a perdu de sa souplesse et que sur lui le mal a trouvé prise. Ainsi la femme n’est plus alors considérée comme c’est autre moi-même différent et semblable, mais comme un objet dont je peux me défaire d’un simple billet.

Lorsque Jésus répond aux Pharisiens, il les renvoie à ce qui se trouve au principe de la Création — ce que l’on traduit par commencement et qui risque de focaliser sur le seul début de la création. Le propos de Jésus vise non seulement le passé, mais ce qui est encore au cœur du projet de Dieu. Ce qui préside à la création de l’être humain et du couple n’est pas seulement vrai pour l’histoire ancienne mais pour aujourd’hui encore. Ce qui est au principe de la création peut orienter aujourd’hui le comportement de chacun.

L’image de Dieu se révèle dans le masculin et le féminin et dans l’union des deux. Unité et diversité reconnues et assumées dans et par le couple, unité et diversité mises en scène. Unité et diversité qui disent le mystère de Dieu.

Voilà le projet de Dieu, que l’homme et la femme, semblables et différents, reflètent son image dans leur union. Il n’en dit pas plus. Il n’en dit pas le comment. Il laisse au couple le soin d’inventer la vie qui le mieux saura dire la diversité et l’unité. Dieu crée et se retire, laissant à l’être humain la responsabilité de créer à son tour.

Au principe de la création, Dieu ne légifère pas. Il donne carte blanche à l’humain pour apprendre et découvrir la vie. Avec pour seul interdit de manger la différence, de gommer le dissemblable, de faire disparaître ce qui me constitue comme autre, comme prochain pour l’autre. Mâle et femelle, Dieu les crée, dans la reconnaissance d’une singularité qui invite à la relation : tu as ce que je n’ai pas, tu es ce que je ne suis pas, ensemble nous serons plus que la seule addition de nos deux êtres, nous serons image de Dieu.

Au principe de l’Evangile, Jésus ne légifère pas. Il rappelle seulement le principe de la création, l’immense liberté accordée à l’être humain pour qu’il invente la vie, dans le respect de l’autre, dans le refus de manger l’autre et de le faire disparaître.

Ainsi, à la question des Pharisiens, Jésus ne peut pas répondre autrement que par une invitation à la conversion. Les problèmes des êtres humains ne se résolvent pas par une permission ou une interdiction — aussi utiles et nécessaires soient-elles —, mais par un changement d’orientation du cœur et de l’intelligence.

En accueillant au principe de ma vie la vie de Dieu telle qu’elle se donne à connaître de manière unique et exemplaire dans le Christ qui offre sa vie pour que je vive.

Penser en termes de permission, d’interdiction, d’obligation, c’est renoncer à mettre au centre de ma vie le principe de la création qui institue chacun comme responsable capable de reconnaître l’autre en sa ressemblance et en sa différence. Penser en termes de permission, d’interdiction, d’obligation, c’est souhaiter être libre de la complexité humaine. C’est renoncer à ce qui fait notre dignité d’être en image de Dieu, capable d’invention.

Nous sommes invités à vivre selon le principe de la création et de l’Evangile qui fait confiance en l’humain pour inventer les chemins de la vie où Dieu se reflètent.

Orgue


Intercession

Notre Dieu,

Viens au secours

De ceux qui souffrent

D’une faute

D’un manquement

D’une trahison

Et qui ne savent plus se voir

Avec bienveillance.

Notre Dieu,

Viens au secours

De ceux qui souffrent

D’avoir été blessé

Humilié

Et qui ne cessent

De reconstruire le passé.

Notre Dieu

Viens à notre secours

Nous qui sommes prompts

À voir les fautes et les faiblesses

Des autres et de nous-mêmes

Nous qui sommes lents

À faire confiance

À la force de l’amour

Et de la résurrection.

Notre Dieu,

Viens au secours de notre monde…

Viens au secours de nos autorités…

Viens au secours de nos Eglises…

Viens à notre secours

Pour que nous soyons témoins

De ton Royaume

Dans nos familles

Dans nos maisons,

Dans nos villages

Dans nos lieux de travail.

À cause du Ressuscité.

Amen

Cantique 49-14,1-3


offrande

pendant un morceau d’orgue

Prière de consécration

Dieu notre Père,

reçois l’offrande que nous te présentons:

que dans le service de nos semblables

elle serve à ta gloire

et au bien de l’Église.

Amen

Annonces


Notre Père

Notre Père qui es aux cieux

Que ton nom soit sanctifié

Que ton règne vienne

Que ta volonté soit faite

Sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd’hui

Notre pain de ce jour

Pardonne-nous nos offenses

Comme nous pardonnons aussi

À ceux qui nous ont offensés

Et ne nous laisse pas entrer en tentation

Mais délivre-nous du mal

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Au siècle des siècles

Amen !


Cantique 35-02,5-7

 

Bénédiction

Que Dieu

Humble et proche

Nous accompagne

Et nous éclaire

Quand notre vision du monde

Se trouve obscurcie.

Allons dans la paix du Christ.

 

Orgue

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