Ajouter au culte

Marc 12, 41-44

Moyenne
1 Vote
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
958 Marc 12, 41-44 /trouver/cultes-complets/11-ordinaire/958-marc-12-41-44
Référence biblique
Mc 12, 41-44
Contexte
Culte du dimanche matin
Durée
1heure
Auteur
Bernard Bolay


Culte à Chexbres du 050306

Orgue

Ouverture

Que la tendresse de Dieu

Son cœur de père

Sa confiance de mère

Son amitié fraternelle

Et que l’amour qui unit

Le Père et le Fils

Soient avec nous.

Dans mon jardin

Quelques fleurs têtues

Ont percé la neige

Et la terre gelée.

Le soleil un peu plus haut

L’allongement des jours

Leur auront suffi

Pour prendre courage

Lever la tête

Et offrir aux rayons un peu moins rares

L’or de leur corolle.

Et si la neige,

Tombée cette nuit

Leur fait un manteau de patience,

Elles attendront

La chaleur finira bien par l’emporter.

Dans mon jardin

Des oiseaux s’affairent

Dès le matin

Malgré la neige et le froid

Ils se sont mis en tête de réveiller l’aurore

Alors ils chantent d’une voix neuve

Pépient, piaillent et se chamaillent

Pour une brindille

Une peccadille

Un bout de paille

Et quand je pointe le nez à la fenêtre

Ils s’égaillent

Et s’éparpillent

D’un coup d’aile.

Il a suffi que la lumière

Se redresse un peu

S’incline moins sur l’horizon

Pour que la vie dans mon jardin

Reprenne ses droits

Timide encore

Décidée déjà.

Si les fleurs de mon jardin

Si les oiseaux dans mes bosquets

Savent lire le temps qui vient

À combien plus forte raison

Me faut-il apprendre à lire

La présence du Dieu qui vient

Et qui ne cesse de venir ?

Bienvenue à vous tous

Qui avec bravez le froid et la neige

Pour partager l’espérance

La communion et l’amour

Du Dieu vivant

Du Dieu qui vient.

Que ce dimanche voit soit en bénédiction.


Invocation

Notre Dieu

Toi qui nous précèdes

Toi qui nous cherches

Encore et encore

Toi qui jamais ne désespères

De nous voir aimants

Ouverts à ta présence

En la présence des autres

Toi qui es au milieu de nous

Et avec tous ceux

Qui ce matin

Ici et là

Se réunissent pour te rencontrer

Nous te louons

Nous te remercions pour ton amitié

Et pour la joie

Que tu glisses en secret

Aux poches de notre cœur.

Nous confions à ton amour

Ceux qui sont dans la peine ou l’angoisse

Ceux qui n’ont pu être avec nous

À cause de l’âge ou de la maladie

Faire leur du bien

Comme à nous-mêmes

En ce jour.

Amen !

Cantique (Classeur) 319


Psaume 25 (p. 16)

Introduction au psaume pour les enfants.

Je me tourne vers toi, Seigneur

Je mets toute ma confiance en toi

Je ne serai plus jamais humilié.

Celui qui espère en toi ne sera pas déçu.

Celui qui trahit son ami goûtera l’amertume de la honte.

Fais-moi connaître, Seigneur,

les chemins de la vie.

Enseigne-moi les sentiers de la sagesse.

Oriente-moi dans ta vérité,

ouvre-moi les yeux.

Toi, Dieu, mon libérateur,

tout au long du jour, je t’attends.

Souviens-toi de ta tendresse

et de ta miséricorde.

Tu n’es qu’amour de toute éternité, je le sais.

Oublie mes péchés de jeunesse.

Ne m’oublie pas, toi qui m’aimes tant !

Le Seigneur est la bonté même.

Il ramène sur le chemin les brebis égarées.

Il oriente les cœurs simples

vers les sources du bonheur.

Il enseigne la route aux humbles.

Cantique 15.1


Confession des péchés

Mon Dieu

Enseigne-moi la route des humbles

Apprends-moi les chemins

Qui mènent à la vie

Les sentiers du pardon

Les marches de la réconciliation.

Ne m’oublie pas toi qui m’aimes tant.

Mes égoïsmes

Mes rancunes

Mes duretés

Mes lâchetés

Mes petitesses,

Mes idolâtries

Mes incohérences

Mes mensonges

Oublie-les

Voile-les de ta tendresse

Efface-les de ta mémoire

Et redonne-moi le bonheur

D’être aimé et d’aimer.

Cantique 15.2


Paroles de grâce

Heureux l’homme

Heureuse la femme

Que Dieu décharge de sa faute

Et qui est pardonné du mal commis

Heureux l’homme

Heureuse la femme

Que Dieu ne traite pas en coupable.

Le Seigneur lui indiquera

Le chemin à suivre

Il aura les yeux fixés sur lui

Et le conseillera.

Heureux l’homme

Heureuse la femme

Pour qui Dieu

Est un puits de tendresse.

Cantique 15.3


Prière d’illumination

Seigneur

À nos yeux fais paraître

La sagesse de tes voies.

Conduis-nous dans tes chemins

Eclaire nos routes

Pour que nous sachions te reconnaître

Au moment même où tu sembles absent

Pour que nous sachions te découvrir

Dans le regard d’un passant

Dans les répétitions du quotidien

Comme dans les surprises et l’inattendu.

Envoie sur nous l’Esprit

Pour que le texte lu

Devienne parole et lumière pour nous.

Amen !

Lecture : Marc 12,37b-40

Cantique 284.1

Lecture : Marc 12,41-44

Cantique 284.2

Lecture : Marc 13,1-2

Cantique 284.3-4


Prédication

L’histoire a l’air de rien et semble ne poser aucun problème pour la comprendre. La morale s’impose d’elle-même : priorité à la générosité sans calcul. Il vaut mieux donner peu discrètement que beaucoup avec ostentation, ou peu avec joie que beaucoup avec tristesse. Vraiment… ? Est-ce là le sens de ce récit évangélique. D’ailleurs faut-il ne lui trouver qu’un sens ? Ne pourrait-il pas se révéler comme une pierre précieuse, aux milles facettes ?

Jésus observe la foule qui défile devant les treize troncs destinés à recevoir les offrandes pour le temple. Beaucoup de riches donnent beaucoup. Comment le savoir ? Est-ce le bruit de l’argent tombant dans les troncs en forme de trompette ? Est-ce la parole d’un officiel proclamant le montant versé ? Peu importe, les riches donnent beaucoup, et cela se voit. Arrive une veuve, pauvre de surcroît. Elle met deux toutes petites pièces, l’équivalent d’une dizaine de minutes du salaire d’un ouvrier. Rien en somme, devant la grandeur, sinon la monstruosité du temple et de ses besoins. Une goutte d’eau dans l’océan. Un éclat de rire à côté de ce que mettent les riches dans le même tronc.

De la veuve, on ne sait rien de plus. Est-elle âgée ? A-t-elle des enfants à charge ? Où vit-elle ? Marc ne dit rien. Elle aura surgi du néant pour donner au temple, puis elle aurait disparu dans le même néant si Jésus ne l’avait remarquée. On ne saura ni son nom, ni son adresse, ni ses origines, ni ses convictions, mais on gardera d’elle la mémoire d’un geste que Jésus explicite.

La chose est si sérieuse qu’il appelle ses disciples et qu’il leur dit, solennellement : « En vérité je vous le déclare, cette pauvre a veuve a mis dans le tronc plus que tous les autres. Car tous les autres ont donné de l’argent dont ils n’avaient pas besoin, de leur superflu ; mais elle, dans sa pauvreté, a offert de son manque, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre, elle a donné sa vie. »

Jésus constate. Mais il ne commente pas plus. On entend chez lui ni hommage ou louange, ni blâmes ou lamentations. Et on ne sait s’il faut imiter la veuve ou considérer la folie de son geste. Comprendre qu’en donnant tout elle fait confiance à Dieu, dans un geste désespéré, comme un appel à l’aide ? Comprendre qu’elle est généreuse, bien plus que ceux qui donne sans compter parce qu’ils n’ont pas besoin de compter ? Comprendre qu’il y a dans son geste un abandon, comme la veuve de Sarepta donnant au prophète sa dernière poignée de farine, sa dernière cuillère d’huile ? Comprendre l’inutilité d’un geste parce que demain, bientôt, le temple ne sera plus qu’un monceau de ruines ? Comprendre qu’elle se ruine pour ce qui sera en ruine et qu’elle nourrit le système religieux qui l’épuise ?

Le récit de Marc est subtil. Il ne parle de la veuve qu’après avoir parlé des maîtres de la loi qui choisissent les meilleures places et qui prennent aux veuves tout ce qu’elles possèdent. Nous ne savons comment. Mais le regard de Jésus n’est pas tendre à l’égard de ceux qui font profession de vivre pour Dieu et qui s’enrichissent et cultivent le respect des foules. De ceux qui s’enrichissent au détriment des plus pauvres. Quel contraste alors avec la veuve, la pauvre, qui discrètement, presque avec honte, met dans le tronc tout ce qu’elle a.

Le récit de Marc est subtil. Il parle de la veuve juste avant qu’un des disciples, subjugué par la beauté et la grandeur des lieux, n’invite Jésus à admirer le temple. La réponse de Jésus est sans appel : « Tu vois ces grandes constructions ? Il ne restera pas ici une seule pierre posée sur une autre ; tout sera renversé ». Jésus annonce la fin d’un système religieux qui permet l’exploitation des veuves alors que le premier geste des responsables du temple aurait dû être de la secourir.Jésus dénonce l’illusion de sécurité qu’un système quelconque peut donner aux hommes qui lui font confiance. Temple, Eglise, Etat, système bancaire, tout peut disparaître…

Le récit de Marc est subtil. Trop peut-être, car enfin, que faut-il garder et saisir de l’histoire de cette veuve, pauvre de surcroît, qui donne toute sa vie et que personne ne voit ni n’admire, sinon Jésus qui discerne l’importance de son geste ?

Il me semble possible de lire, dans le récit de l’évangile, une mise en garde sur les faux-semblants et les apparences. Ni les maîtres de la loi qui aiment être vus et admirés, ni les pierres majestueuses du temple ne pourraient être comparés à la simplicité et au dérisoire du geste de la veuve. Il y a des grandeurs qui échappent à l’œil humain et ce sont vers elles que Jésus oriente nos regards.

Il me semble possible de lire, dans le récit de l’évangile, une mise en garde contre les systèmes, qui sous couvert de justice et de générosité, condamnent les plus faibles, les démunis, les laisser pour compte et les dépouillent du peu qui leur reste.

Il me semble possible de lire, dans le récit de l’évangile, une annonce discrète de la croix, Jésus s’associant au geste de la veuve. Comme elle, il donnera sa vie, et son geste sera méprisé. Comme elle il donnera tout ce qu’il a, brisé par la logique du temple et des religieux, mais c’est là qu’il faudra ouvrir les yeux, car dans l’échec de cet homme, c’est le triomphe de Dieu qui se prépare et se dit.

C’est là tout le mystère du temps de la Passion où nous sommes appelés à discerner dans l’horreur de la croix, le signe de la tendresse de Dieu, le signe de sa présence, malgré l’apparence de l’échec.

Un texte se lit de manière multiple. Comme nos vies aussi. À condition de changer de regard et de ne pas accorder à ce qui frappe la vue, l’estime qu’il réclame.

Orgue


Annonces

Ce soir, ici à Chexbres, culte tous âges à 19h30, avec la présence de Christophe Rieben.

Culte dimanche prochain 13 mars à 9h à Puidoux et à 10h15 à Rivaz au Vino Bar…

Le culte des Rameaux de la paroisse aura lieu à St-Saphorin à 10h15. Ici à Chexbres, à 9h et à 10h30, il y aura célébration des Rameaux pour la région. Plusieurs catéchumènes de notre paroisse sont concernés par le culte de 9h.

Mercredi 9 mars à 20h, partage biblique chez Paul et Paulette Bigler.

Jeudi 10 mars, Automne Fleuri à Chexbres à 14h30 : « Les anges dans la peinture de Marc Chagall » présenté par le pasteur Marc Horisberger.

Faites bon accueil, le samedi 12 mars aux roses qui vous seront proposées pour soutenir la campagne PPP et Action de Carême : Nous croyons, la violence n’aura pas le dernier mot ».

Prenez note de notre prochaine assemblée paroissiale le mercredi 16 mars à 20h au CPC.

Encore merci au groupe de couture de Chexbres pour la confection des coussins, qui ont déjà, lors du dernier concert, remporté un franc succès.

J’ai reçu cette semaine de bonnes nouvelles de Simon Keshavjee.

Cantique 416.1,3


Intercession

Notre Dieu

Humble et tendre

Attentif à notre vie

Nous te prions

Pour les malades de notre communauté

De nos villages

Pour ceux qui se sont recommandés

À notre prière.

Nous te prions pour notre monde…

Nous te prions pour nos dirigeants…

Nous te prions pour ceux qui souffrent

Sur leur lieu de travail

Pour ceux qui n’ont plus de travail

Pour ceux qui doutent d’eux-mêmes

Et de la vie…


Introduction

Pour la célébration eucharistique, nous prendrons les cantiques 129 et 130.

Mes amis,

Dieu nous accueille à sa table

Une table de fête et de joie

Dieu nous accueille à sa table

Et souffle au creux de notre cœur

Les paroles qui nous font vivre :

« Tu est ma fille bien-aimée

Tu est mon fils bien-aimé. »

Nous allons partager le pain et le vin

Signe d’une présence au milieu de nous

Signe d’une présence en nous.

Un repas simple de pain et de vin

Fruit du travail des hommes

Et de l’œuvre de Dieu.

Un repas simple

Du pain, du vin

Pour dire la simplicité de Dieu

Dans notre quotidien

Pour dire que le plus banal des repas

Devient le lieu privilégié de la communion

Le lieu où Dieu se laisse deviner.

Un repas simple

Qui nous rappelle tant de repas

Où l’amour a régné

Avec ceux qui déjà ne sont plus

Et que nous avons confiés

À la tendresse de Dieu !


Préface

Il est juste,

Dieu notre Père,

Que nous te disions notre reconnaissance

Pour l’amour infini

Donné dans le Christ.

Avec toutes les créatures vivantes

Visibles et invisibles

Avec l’Eglise d’hier et d’aujourd’hui

Nous chantons ta présence et ta grandeur.

Cantique 129


Institution


Anamnèse et épiclèse

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux

Que ton nom soit sanctifié

Que ton règne vienne

Que ta volonté soit faite

Sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd’hui

Notre pain de ce jour

Pardonne-nous nos offenses

Comme nous pardonnons aussi

À ceux qui nous ont offensés

Et ne nous soumets pas à la tentation

Mais délivre-nous du mal

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Au siècle des siècles

Amen !


Fraction et élévation


Prière d’humble accès

Cantique 130


Invitation

Communion

Action de grâce

Cantique 279.1 et 4

Bénédiction

Orgue

Temps liturgique
Ordinaire

Une opinion sur “Marc 12, 41-44”

  1. PirojokNed
    samedi 12 avril 2025 10:03
    darknet site darknet websites

Laissez votre commentaire

En réponse à Some User